Julien ISIDRO, le bon soldat du pack agathois par Henri GEOFFROY
Julien ISIDRO, le bon soldat du pack agathois Julien, quand on a un papa…
Julien ISIDRO, le bon soldat du pack agathois
Julien, quand on a un papa aussi passionné de rugby, on tombe tout petit dans la marmite de l’Ovalie. Racontez-nous vos souvenirs.
J’avais six ans quand j’ai commencé le rugby sous la houlette de Jeannot Bès. Je suis resté à l’école de rugby jusqu’aux « minimes » Ensuite, départ pour la Nouvelle-Calédonie pendant quatre ans. Retour en 2001 ou j’intègre l’équipe « Junior » avec une grande consécration, le titre de Champion de France « Philiponneau ». L’année suivante, on arrivait en ½ finale du Challenge « Balendrade »
En effet, très beau palmarès surtout après quatre ans, sevré du rugby !
Mais, j’en connais un qui a du vous donner quelques leçons quand même !
Mais bien sur, même au bout du monde, mon père avait fait suivre une gonfle, histoire de ne pas perdre le contact avec nos racines.
Et vous aimez vous aussi le rugby jusqu’à épouser une anglaise !
Je vis maritalement mais c’est tout comme si nous étions mariés. Et je suis fier et ravi d’avoir une compagne anglaise malgré les animosités entre nos deux nations.
Et puis, je vous avoue qu’elle est plus conciliante avec moi si une troisième mi-temps s’éternisait.
Bravo donc pour ce bon choix ! Un bon choix aussi pour les entraîneurs qui vous ont fait confiance après une saison en équipe 2.
Oui, je suis très honoré de participer au roulement instauré en seconde ligne. J’essaie d’être à la hauteur et d’apporter un peu de mon expérience.
Oui, au sein du pack agathois, on a constaté que vous apportez expérience et sens du sacrifice. Que ce soit avec la poutre Changeat ou avec le fougueux Droitecour, le pack n’est pas amoindri malgré un manque de kilos compensé par une énergie débordante. (Julien accuse quand même 96 kgs pour 1.90m NDLR).
J’ai maintenant 31 ans donc j’ai acquis l’expérience de la F3 puis de la F2. Je n’ai pas encore connu la F1 et c’est un défi que je languis de pouvoir relever.
On ressent une forte amitié entre joueurs ainsi qu’une excellente coopération avec le staff. Vous confirmez, je pense ?
L’amitié et la solidarité entre nous sont de plus en plus présentes. Les nouvelles recrues s’avèrent être d’excellents éléments autant sur le terrain qu’en dehors. Cet état d’esprit ne peut qu’amener une coopération franche et enrichissante avec nos entraîneurs
La victoire face à Libourne remet le ROA en Fédérale 1 donc avec des oppositions nettement plus musclées. Etes-vous confiant pour la suite ?
Sans vouloir être présomptueux, nous mettrons tout en œuvre pour nous maintenir et plus si affinités.
Ce dimanche, vous affrontez Bergerac, un des gros de la F2. Votre sentiment ?
Si on joue notre rugby et qu’on reste sérieux, il n’y a pas de raison de chuter dans ce ¼ de finale. Et je puis vous assurer que la motivation est omni présente.
Merci Julien et si Dimanche, vous ramenez la victoire devant l’ogre de Dordogne, tout est possible pour la grande aventure !
Propos recueillis par Henri GEOFFROY