Musique — Monde

La chanteuse Britney Spears enfin affranchie de la tutelle de son père

On s'en souvient, après un début de carrière fulgurant, la chanteuse américaine Britney Spears avait connu une longue descente aux enfers qui avait abouti à sa mise sous tutelle. Une tutelle assurée par son père depuis 2008, et qu'elle qualifie d' "abusive"…

Les termes de la tutelle

En 2006, Britney Spears avait divorcé de Kevin Federline. En 2007, elle avait perdu la garde de ses enfants, et sa réaction, manifestement excessive, avait été relayée par les médias du monde entier. Jusqu’au jugement du 29 septembre 2021, la star de 39 ans n’était pas autorisée à gérer la fortune amassée durant de longues années de travail, fruit de sa collaboration avec Disney dans son enfance jusqu’à ses tubes planétaires. De même, elle n’était pas habilitée à prendre des décisions personnelles ou financières sans l’accord d’un de ses tuteurs (son père et une institution financière). Sa vie personnelle était gérée par une tutrice professionnelle, qui faisait le lien entre la chanteuse et les médecins chargés de son suivi.

Contestation de la chanteuse

En juin dernier, après treize années de tutelle, Britney Spears, âgée aujourd’hui de 39 ans, avait demandé à un tribunal de Los Angeles de lever cette tutelle paternelle qui s’exerçait sur elle. Elle avait surtout témoigné être exploitée par plusieurs membres de sa famille, et se sentir déprimée et traumatisée.

Ses 200 millions de disques vendus ne l’ont semble-t-il pas protégée d’abord d’elle-même, puis de l’emprise de sa famille, dont elle estimait en juin que les membres “devraient tous être en prison”. Affirmant vouloir récupérer sa vie, elle avait alors souligné les effets néfastes de cette tutelle sur son moral et sur son psychisme.

De graves dérives

Selon certaines sources, ce ne serait pas Britney Spears qui alimenterait et contrôlerait son compte Instagram, d’autant qu’elle n’aurait même pas accès à son smartphone. Son accès à un coiffeur et à des soins esthétiques serait également restreint.

Pire, devant le juge, en juin dernier, Britney Spears a expliqué n’avoir aucun droit sur son corps. Alors qu’elle est en couple depuis plusieurs années avec l’influenceur Sam Asghari, elle qui souhaiterait l’épouser et avoir un enfant en est privée. En effet, ses tuteurs refuseraient qu’elle se fasse retirer son stérilet. Elle a dit en avoir “marre qu’on profite d’elle” et avoir le sentiment de payer pour son “entourage”. Elle estimait alors mériter d’avoir les mêmes droits que quiconque, en ayant un enfant, une famille…

Plusieurs révélations sur les agissements de Jamie Spears envers sa fille sont apparues au fil du temps. Comme un documentaire du New York Times, Controlling Britney Spears, qui démontrait que l’homme avait fait secrètement installer des caméras de surveillance dans la chambre de sa fille et avait enregistré ses conversations privées. Ce qui est interdit par la loi.

Vu sur Netflix, le documentaire Britney vs Spears expliquait que Britney Spears n’avait même pas eu le choix de son propre avocat, et qu’elle avait dû utiliser les services d’un avocat imposé par son père. Du moins jusqu’au jugement de juin dernier, qui l’avait autorisée à se faire représenter par l’avocat de son choix. La star, privée de vie, avait enfin compris qu’elle avait la possibilité de contester cette tutelle. C’est ce qu’elle a fait en ce mois de septembre…

Le couperet vient de tomber pour le père de Britney Spears

Après avoir passé treize années sous tutelle, Britney Spears est définitivement libérée de l’emprise de son père. Mercredi 29 septembre, un tribunal de Los Angeles a en effet ordonné au père de la superstar, Jamie Spears, d’abandonner la tutelle de sa fille et de confier la gestion de ses affaires à un expert-comptable. La fin définitive de la tutelle devrait être prononcée le 12 novembre prochain. Une seconde audience fixée au 13 décembre permettra d’examiner les aspects financiers de ce dossier sulfureux.

La chanteuse devrait être enfin libre de vivre la vie dont elle rêve, après tant d’années de semi-liberté.

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.