Faits divers
LE 70° anniversaire du DEBARQUEMENT DE PROVENCE DU 15 AOUT 1944 a été commémoré au Cap d'Agde par Didier DENESTEBE
LE DEBARQUEMENT DE PROVENCE DU 15 AOUT 1944 - COMMEMORATION SUR LES HAUTS DE…
LE DEBARQUEMENT DE PROVENCE DU 15 AOUT 1944 – COMMEMORATION SUR LES HAUTS DE LA CONQUE
LE 70° anniversaire du DEBARQUEMENT DE PROVENCE DU 15 AOUT 1944 a été commémoré dans les artères de la station et jusqu'au haut de la conque
Le devoir de mémoire n’est pas un vain mot en terre agathoise.
Face à la grande bleue et à l’Afrique du Nord qui vit partir en 1944 400 000 hommes venus libérer la France, le monument érigé en l’honneur du débarquement de Provence, fut une fois de plus couverts de gerbes par la Ville d’Agde et les nombreuses associations patriotiques.
Mais avant cette cérémonie officielle l’association L’ESCOUADE ( association de conservation de véhicules militaires de seconde guerre mondiale Agathoise ) a proposé sa participation pour une journée à la hauteur de l’événement.
Un campement américain, avec ses tentes et son matériel, a été monté sur La Grande Conque et fut accessible tout au long de la journée du 15 août. Une vingtaine de véhicules a défilé dans différents quartiers du Cap.
Les membres de L’ESCOUADE n'ont pas manqué d'ambition, ainsi de nombreux véhicules Halftrack, GMC, Dodge, Jeep, furent présentés an compagnie de troupes en tenue d'époque.
En ce 70 ° anniversaire du débarquement des forces alliées en Provence, ce Jeudi 15 août, sur le mémorial de la Grande Conque, le Maire d'Agde Gilles D'Ettore, son Premier Adjoint et Conseiller Général du canton d'Agde Sébastien Frey, une partie du conseil Municipal dont Robert CRABA chargé des Sports et des Associations patriotiques et de Christine ANTOINE, chargé du Patrimoine entourés de représentants des autorités civiles et militaires, Francois DUCRETTET commissaire de Police et Eric CASTILLON Capitaine des Pompiers d'Agde, des présidents des associations patriotiques, des porte-drapeaux ainsi que d'un public toujours aussi nombreux, se sont réunis pour commémorer la date historique du 15 août 1944.
Cette date marque en effet le débarquement des forces alliées en Provence dans le sud-est de la France et constitue le deuxième volet de l'opération de libération du territoire européen engagée le 6 juin 1944 en Normandie.
Un événement sur lequel est revenu Paul ALRIC, Président des Anciens Combattants d'Agde et ancien du Débarquement, dans son discours, en rappelant que “le débarquement de Provence allait donner le signal de la libération du sud du pays, et la ville d'Agde ne l'a jamais oublié, comme en 1994 à l'occasion du 50ème anniversaire commémoratif de cet événement. Ce jour-là, ont été mis à l'honneur les survivants agathois et Viassois, “mémoire vivante et témoins de l'histoire”. Depuis, certains, âgés, malades, ou souffrant des séquelles de la guerre, nous ont quittés”.
Ce fut ensuite le Maire d'Agde Gilles D'Ettore a clôturé les discours en rappelant pour sa part que “le 15 août 1944, les alliés débarquent en Provence. Après quatre années de combats et de reconquêtes à partir de nos terres d'Afrique, après les batailles héroïques de Bir Hakeim et d'El Alamein, après la campagne d'Italie et le débarquement en Normandie, la première armée du Général De Lattre de Tassigny retrouve le sol national et entame son irrésistible remontée vers le nord du pays. C'est alors le meilleur de la jeunesse de France qui se rassemble.
Français venus à Londres dès 1940 à l'appel du Général de Gaulle, Français d'Afrique de toutes confessions, Français de la résistance intérieure et de l'armée des ombres, ils se sont tous réunis, portés par l'enthousiasme de leur jeunesse et la conscience de mener un combat universel entre le bien et le mal.
Il est toujours difficile pour les générations nouvelles de se mettre sans anachronisme à la place de celles qui les ont précédées. La France de 1944, aussi bousculée fut-elle par la brutalité de la défaite endurée quatre ans plus tôt, est restée un pays structuré autour de références et de valeurs collectivement admises et revendiquées. Face à l'hydre nazie, le pays sut trouver dans la profondeur de son âme cette capacité de résistance qui redonna à notre patrie son honneur et un avenir.
La France, portée par une multitude de volontés restées étrangères à l'esprit de renoncement, était à nouveau sur le chemin de la liberté, le seul que notre grande nation soit de tout temps autorisée à emprunter.
Je veux dire ici à nos enfants combien il est nécessaire de méditer l'histoire de notre pays et combien celle-ci est riche en enseignements. Les combats menés par leurs aînés au-delà des circonstances conservent un caractère intemporel et devront toujours être menés avec à l'esprit, ce qui fonde l'identité de notre République.
La France n'est pas n'importe quel pays dans le concert des nations et il est de notre devoir, pour qu'il en reste ainsi, de faire en sorte que, pour les jeunes générations, la conscience de cette spécificité reste vive. Vive la République et vive la France !”.
Le chant des Africains fut même entonné a capella ajoutant encore de l’émotion. Une fanfare d’excellent niveau ajouta à cette cérémonie une note vraiment exceptionnelle.
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