LE CAP D'AGDE - Le corps d'une femme découvert sur le chantier de la villa du môle ?
Décidément, ce terrain situé en front de mer dans le quartier du môle au…
Décidément, ce terrain situé en front de mer dans le quartier du môle au Cap d'Agde n'a pas fini de faire parler de lui.
Racheté il y a maintenant 2 ans par un industriel belge, le terrain offrant une vue panoramique à 180 degrés sur la grande bleue abritait jusqu'à une villa de type méditerranéenne qui a été exploité un temps en hôtel.
L'activité avait peu à peu décliné et le terrain a été acheté par un homme d'affaire belge vivant en Suisse. Certainement séduit par le lieu, il a décidé de mettre de gros moyens afin de s'offrir une villa moderne qui est en cours de construction depuis le début de l'année.
Un endroit déjà l'objet de polémiques
Les nostalgiques du Cap d'Agde verront dans la nouvelle architecture choisie un affront à l'esprit méditerranéen puisque les tuiles en terre cuite et les génoises ont laissé place à une toiture de type toit terrasse à la connotation plus californienne que méditerranéenne.
Le règlement d'urbanisme permettant cette construction, aucun recours n'a finalement été déposé contre le permis de construire accordée par la ville, malgré les quelques contestations verbales.
Des os enterrés à très faible profondeur
Toute polémique semblait donc être enterrée et les travaux allaient bon train jusqu'à ce mercredi 13 novembre où en creusant la rampe d'accès au futur garage situé en sous-sol, les ouvriers ont fait une découverte peu commune : des os et des dents qui pourraient être d'origine humaine !
Immédiatement, les services de police ont été informés et des fouilles plus poussées ont été entreprises.
Une enquête en cours
Le parquet de Béziers confirme que des éléments d'apparence osseuse et dentaire ont été découverts à l'occasion d'un chantier au Cap d'Agde ce mercredi 13 novembre 2019. Une enquête aux fins de rechercher les causes de la mort est diligentée par le commissariat d'Agde dans le cadre de laquelle sera notamment vérifiée l'origine humaine de ces éléments d'apparence osseuse et dentaire.
En l'état, contrairement à ce qui a pu être diffusé sur d'autres médias, “aucun médecin légiste n'a encore été sollicité par les enquêteurs” précise Raphaël Balland, le Procureur de la République de Béziers.
Par contre, les premières investigations menées sur les dents confirment qu'il s'agit bien de fragments humains. Selon les premiers éléments, il pourrait s'agir des dents provenant du corps d'une femme âgée entre 40 et 50 ans.
Pour l'instant, le mystère reste entier sur cette découverte.