Economie — Vendargues

L’Éco de l’Hérault : le groupe Pharma Nature, au cœur de l’innovation en phytothérapie et nutrithérapie

L’Hérault a son druide en la personne de Benjamin Waroquier, créateur du groupe Pharma Nature en 2010. Ce jeune patron s'affirme comme un acteur majeur dans l'apport de solutions naturelles pour la santé et le bien-être.

Fort de son expérience et de sa passion pour les bienfaits naturels des plantes et des nutriments, Benjamin Waroquier réussit au fil des 14 dernières années, à positionner son entreprise comme une référence dans la proposition de solutions naturelles, pour le bien-être et la santé.

Pharma Nature se distingue par une approche pragmatique et comme l’explique Benjamin Waroquier, l’objectif de l’entreprise n’est pas de « vendre du rêve », mais bien de « fournir les actifs les plus sains et efficaces en redonnant l’essence de la nature à travers les gélules. » Cette mission se traduit par un engagement envers la qualité et le prix accessible. 

Les piliers de la stratégie : Pharma Nature

Le Groupe s’engage dans la recherche et l’identification des actifs les plus performants, après des analyses d’études cliniques et une sélection rigoureuse d’ingrédients. La conformité réglementaire est au cœur du process de l’entreprise, accompagné d’un suivi régulier des normes de qualité et des recommandations méthodologiques.

Benjamin Waroquier a mis en place un outil de production adapté tant aux petites qu’aux grandes séries, son groupe assure une production flexible qui lui permet de répondre aux besoins diversifiés du marché.

La stratégie de communication et de marketing mise sur la création d’une identité visuelle forte, une formation constante des équipes, et un développement continu de la plateforme numérique du groupe Pharma Nature.

Rencontre avec Benjamin Waroquier

Hérault Tribune : racontez-nous votre démarrage et votre réussite en à peine une décennie.

Benjamin Waroquier : je trouvais que la solution qui était proposée par les laboratoires pour lesquels je travaillais n’était pas en adéquation avec les valeurs que je voulais apporter. Donc un jour mon patron m’a dit, « si tu n’es pas content, tu n’as qu’à le faire. » Un mois après, j’ai démissionné et j’ai créé mon entreprise qui s’appelle Pharma Nature. 

Et c’est le groupe Pharma Nature qui distribue plusieurs marques dont la marque Prescription Nature. Après on a des marques également sur le bio comme Nova Bio, on a une marque qui s’appelle du Vital Organic et on a aussi une expertise en nutraceutique, c’est-à-dire qu’on a une formulation exclusive de compléments alimentaires par liposome qui est beaucoup mieux assimilée, par l’organisme. C’est très simple, c’est un système de cheval de Troie, c’est-à-dire qu’aujourd’hui quand vous prenez un complément alimentaire, la plupart n’arrivent pas à leur destination qui est l’intestin. Il y a une partie qui est éliminée par les voies naturelles et qui n’est pas assimilée par l’organisme. Là, le principe c’est qu’on va protéger l’actif pour qu’il passe l’estomac. Et ce système de cheval de Troie, c’est le même que nos cellules, c’est-à-dire un phospholipide. Donc l’organisme ne voit pas un actif, il voit de l’énergie, du gras qu’il va métaboliser en énergie, du coup on libère l’actif au niveau cellulaire et ça rentre directement dans le sang. 

On travaille avec 3000 pharmacies en France aujourd’hui, et on fabrique également des compléments alimentaires pour les principaux groupements de pharmacies.

Hérault Tribune : vous êtes en pleine croissance ?

Benjamin Waroquier : oui, et même en forte croissance ! Nous faisons tout pour essayer de rentrer dans des projets comme Med Vallée. Je crois que ces projets ne sont pas encore complètement matures. On sollicite nos élus locaux pour trouver des terrains, ce n’est pas si simple.  On est locataires aujourd’hui sur Vendargues, on aimerait avoir notre propre bâtiment qui pourrait faire demain 4 000 m2 .

Le but c’est de trouver un terrain où l’on puisse faire nos cultures autour et avoir notre unité de production. Mais on n’a pas envie de partir. Moi je suis très chauvin, très attaché à Montpellier, à ma métropole donc je n’ai pas envie de la quitter. 

Hérault Tribune : qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter ?

Benjamin Waroquier : notre objectif, c’est que le petit laboratoire de Vendargues devienne l’un des plus gros producteurs de matières liposomées dans le monde. On a le plus gros catalogue au monde aujourd’hui, on est en train d’essayer de développer les moyens pour accompagner ce projet. Donc on a des perspectives de croissance très importantes, et on essaie d’avoir les moyens de nos ambitions, ce qui n’est pas toujours facile. 

On a déjà 14 pays qui nous ont fait confiance pour développer cette technologie, on est en contact encore avec une trentaine de pays. En quatorze ans, on n’avait jamais réussi à développer l’export grâce à cette technologie qui aujourd’hui a le vent en poupe, on a réussi à le faire.

J’avais travaillé pour un laboratoire où le patron disait, « on vend du rêve, pas l’efficacité. » J’ai construit mon laboratoire sur l’inverse, c’est-à-dire : on vend de l’efficacité et pas du rêve.

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