MARSEILLAN - La rentrée scolaire s'annonce compliquée chez les gens du voyage
Si la rentrée scolaire s'est très bien passée dans la grande majorité des établissements…
Si la rentrée scolaire s'est très bien passée dans la grande majorité des établissements scolaires de l'Hérault, une difficulté est tout de même apparue à Marseillan où des familles issues de la communauté des gens du voyage peinent à trouver l'équilibre entre l'obligation de scolarisation de leur enfant et le règlement intérieur des aires d'accueil des gens du voyage qui les contraint à une certaine mobilité.
Ce lundi, une dizaine de familles stationnée dans l'aire d'accueil des gens du voyage à Marseillan était remontée contre le nouveau règlement qui leur impose un temps limité à 120 jours / an sur l'aire. Pour eux, cette période n'est pas compatible avec l'obligation de scolarité de leur enfant.
En début d'après-midi, ils ont alors décidé d'aller à la rencontre du maire de la commune, Yves Michel afin de leur exposer cette difficulté. Les caméras d'hérault-tribune étaient présentes pour suivre l'échange.
Au cours de la rencontre qui a été courtoise, le maire a expliqué que ce type d'aires d'accueil était propriété de la communauté d'agglomération Sète Agglopôle qui en a donné gestion à une société externe, GDV. Il s'engageait à faire remonter cette difficulté auprès du cabinet de l'agglomération afin d'essayer de trouver une solution pour ces familles qui souhaitent scolariser leur enfant pour 9 mois sur la commune.
Du coté de la société gestionnaire, l'application du règlement était devenu nécessaire : “Ces aires de passage ont une capacité limitée ( 22 emplacements sur Marseillan) et doivent garder leur vocation d'accueil nomade. Si elles sont occupées par des personnes à l'année qui ont décidé de se sédentariser, la communauté d'agglomération ne répondrait plus à une disposition légale qui l'oblige d'être en capacité à accueillir des gens du voyage” précise Mme Roussel, coordinatrice du dispositif.
Une position logique mais qui ne résout pas la problématique de ces familles qui devront tourner sur différentes aires du secteur ou s'établir dans du logement classique ou encore stationner sur des terrains familiaux pour arriver au terme de l'année scolaire.