MELEE OUVERTE, EN MISSION A BEZIERS.
MELEE OUVERTE, EN MISSION A BEZIERS. La venue des internationaux Yannick NYANGA et Dimitri…
MELEE OUVERTE, EN MISSION A BEZIERS.
La venue des internationaux Yannick NYANGA et Dimitri SZARZEWSKI pour des stages de rugby en terre agathoise, n’a pas laissé l’Association « Mêlée Ouverte » sur la touche.
C’est ainsi qu’une délégation amenée par le Président Robert PRADES s’en fut à Béziers afin de créer un lien avec nos deux internationaux par l’intermédiaire de la Maman de Dimitri.
Les parents de Dimitri tiennent un restaurant « le Club » à Béziers, et ont accueilli avec gentillesse les agathois auxquels s’était joint un chef d’entreprise, partenaire du ROA, M. René REYNA.
Nos agathois ne furent pas étonnés que Dimitri ait pu hériter des grâces de sa Maman, blonde comme les blés, et du papa, les yeux aussi bleus que la Mer des Baléares.
Alain ESTEVE, le fabuleux joueur des années « Barrière » (HUIT BRENNUS- 21 CAPES), se trouvait là, et bien évidemment les liens du rugby restent à jamais indestructibles.
« LE GRAND » avec une mémoire étonnante, répondit à nos questions et notamment cette fameuse finale 1971 au cours de laquelle, André HERRERO eut quelques « côtes cassées ».
La vindicte de l’époque désigna « ESTEVE ASSASSIN » et Alain traîna longtemps cette fausse accusation.
Et d’affirmer avec force qu’aucun joueur biterrois n’avait blessé André HERRERO !
On a aussi évoqué la finale volée de 1976 contre Agen arbitrée par un ancien joueur agenais !
« Mais c’était sous la « Ferrassie », a-t-on ajouté aux propos du Grand !
Bref, on n’en dira pas plus, Alain n’étant pas avare d’anecdotes en tous genres. On pourrait même en faire un livre.
Allez une dernière, son amour pour Agde ! Tout le monde se souvient du café qu’il tenait, avenue de la Gare. Il nous parla de l’attachement qu’il eut pour Pierre LEROY-BEAULIEU et aussi de sa grande estime pour un grand chef d’entreprise agathois doublé d’un grand Président de l’ASB, Ernest CARUSO.
On puis dire que « LE GRAND » sous des airs rudes a eu des moments d’émotion à l’évocation de ces hommes.
Le Président Robert PRADES échangea les coordonnées avec Maman Dimitri. Une maman qu’on vit radieuse à la pensée que son « blondinet » reviendra au pays plus souvent.
Des hommes forts, des hommes de rugby, comme Max ISIDRO et Hervé JULLIAN ont eu, eux-aussi, leur séquence émotion. D’autant qu’ils jouèrent contre Alain ESTEVE, en junior Reichel, à Cassayet ou à Sabathé. Mais, là, les moins de cinquante ne peuvent pas connaître.
Et tout ce monde se retrouva à table. Une cuisine familiale et excellente leur fut servie dans un climat de convivialité propre aux valeurs de notre cher rugby.
Henri GEOFFROY