Métropole de Montpellier : parmi les plus attractives sur la qualité de vie, surprises sur l'économie

Pour cette étude, 312 dirigeants d’entreprises ont été interrogés, pour un peu plus de 1000 salariés.

Dans le classement des salariés, la métropole du sud occupe la troisième place. Un choix qui s’explique en premier lieu par la qualité de vie, puis par l’environnement. Des caractéristiques reconnues aussi par les entreprises, qui sont 74 % à les citer comme critères de choix (contre 66 % en moyenne pour l’ensemble des métropoles). 

En moyenne, 74 %  des salariés interrogés seraient prêts à déménager dans l’une des 12 métropoles si une opportunité professionnelle se présentait. Dans le détail, on constate que cela dépend surtout de la taille de leur ville de provenance, et de l’âge. Ainsi, 62 % des sondés résidant dans l’agglomération parisienne se disent prêts à un départ sans condition. A l’inverse, ce chiffre est de 33 % pour les communes rurales et petites villes de moins de 20 000 habitants. Ce qui explique aussi que le podium des métropoles les plus attractives auprès des salariés ne soit pas occupé par les plus grandes métropoles : Bordeaux (1^re), Nice (2^e), Montpellier (3^e).

Concernant l’âge, là encore, on note des écarts importants. 33 % des 50-64 ans sont prêts à un départ sans condition, contre 64 % des 18-24 ans.

La  métropole se situe à la 8^e place dans le classement des entreprises. Celles-ci prennent davantage en compte la dynamique économique : les performances économiques et le rayonnement des entreprises implantées, les politiques économiques et fiscales locales. Du point de vue de l’immobilier, un critère important pour les entreprises comme les salariés, Montpellier est en dessous de la moyenne d’attractivité de 5 points (61 % contre 66 %).

 Sur la plupart des filières économiques, la métropole se trouve étonnamment basse dans les classements d’attractivité des dirigeants. Sur les secteurs de la santé, de la transition écologique et du digital, elle occupe la 10e place. L’avant-dernière sur l’industrie et l’innovation. Pour autant, elle n’est pas si éloignée de ses concurrentes. C’est surtout lié à l’hyperprésence des métropoles parisiennes et lyonnaises. Ainsi, pour plus d’un chef d’entreprise deux (54%), la parisienne est première sur le digital. Pour 1 répondant sur 5, la métropole lyonnaise est la plus active sur la transition écologique. Pour autant, avec des établissements et institutions tels que le CHU de Montpellier, la MEDVALEE, le BIC, dans le top 5 des incubateurs mondiaux, et la mise en place de la gratuité des transports, une première pour une métropole de cette taille, pas de quoi rougir face à la concurrence.