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Montpellier : 50 chercheurs primés par la Fondation pour la Recherche Médicale

Entre 2019 et 2021, la Fondation pour la Recherche Médicale a sélectionné et soutenu 50 chercheurs de Montpellier et son agglomération, et attribué 4 prix scientifiques, pour un montant total de 8 589 470 €. Sur 2021, grâce aux dons, la FRM a investi près de 4,9 millions d’euros en soutien à la recherche montpelliéraine, soit 10 % de l'ensemble des attributions de la FRM en France sur l’année.

(Crédit PiXnCo.fr)

Une soirée des Lauréats a eu lieu à l’Hôtel de Ville de Montpellier le 9 novembre dernier. Cet événement a été l’occasion de valoriser auprès des donateurs, entreprises et particuliers, les recherches innovantes sélectionnées par le comité scientifique de la FRM et de montrer l’usage et l’utilité de leurs dons. Les personnalités présentes ont ainsi remis leur prix à cinquante chercheurs, répartis dans cinq grands domaines : neurosciences, cancérologie, infectiologie, médecine interne, recherche fondamentale.

Lucie Angevin a pu terminer sa thèse sur certaines protéines

Lucie Angevin a pu terminer sa thèse grâce à l’aide octroyée par la FRM. Elle a travaillé en biologie moléculaire : « je m’intéresse à des protéines et à leur activité dans l’environnement cellulaire, la CDK8 et la CDK19. Ces deux enzymes mettent des groupements phosphates sur d’autres protéines, ce qui va modifier leur fonctionnement dans la cellule, en utilisant la cycline. La protéine CDK8 a un rôle pro-tumoral dans certains cancers, cela a été démontré. Le système immunitaire est capable de détecter des cellules ‘anormales’. Mes recherches sur CDK8 et CDK19 cherchent à identifier leur rôle dans l’évolution des cellules cancéreuses. L’objectif est de réaliser des simulations en présence de CDK8 ou en l’absence de CDK8, et de voir ce qu’il se passe en observant le comportement des cellules cancéreuses dans chacune des configurations. Cela nous mène à émettre d’autres hypothèses, puis à les tester, les confirmer ou les infirmer. L’équipe a ainsi découvert que CDK8 n’avait aucun rôle seule. Nous nous sommes ensuite intéressés à CDK19 ».

Des mutations sur l’une, l’autre ou les deux protéines ont été ensuite testées : « nous avons observé ce qu’il se passait dans deux modèles. Sur l’un d’eux (mini-intestins), nous avons observé que la présence des protéines CDK8 et CDK19 entraine une modification inattendue du CFTR (le transporteur qui est muté dans le cas de la mucoviscidose). » Et c’est notamment pour vérifier ces hypothèses que la FRM a financé la 4e année de Lucie : identifier au plus juste le rôle du transporteur CFTR et ce qui le modifie, et identifier les pistes pour stabiliser. Mais dans la recherche, les pas sont importants, à chaque hypothèse posée, plusieurs réponses sont apportées avec chacune plusieurs hypothèses à démontrer ou infirmer. Cette 4e année a été déterminante « car j’ai pu enfin exploiter tout le matériau que j’avais, j’ai pu creuser des hypothèses. Sans cette 4e année, le travail aurait été incomplet », explique Lucie.

Une deuxième partie du projet était de comprendre la « réponse au stress dans des cellules. La perte de CDK8 et CDK19 induisait une réponse au stress dans les cellules. J’ai constaté, à ce moment-là, l’activation de P53. P53 est présent lorsqu’il faut arrêter le cycle des cellules, à la mort des cellules. P53 est ‘le gardien’ du génome, s’il intervient c’est que la cellule ne va pas bien du tout et qu’il faut empêcher une prolifération anarchique de cellules cancéreuses », détaille Lucie. Reste à savoir si l’absence de CDK8 ou CDK19 est ce qui stresse la cellule ou bien si la présence de ces deux protéines freine P53 ou encore si un autre élément rentre en jeu.

Lucie Angevin conclut en rappelant « j’ai réalisé ma thèse dans l’équipe du Dr Daniel Fisher, mon directeur de thèse, à l’Institut de Génétique Moléculaire de Montpellier, sur le campus route de Mende du CNRS. J’ai travaillé notamment en collaboration avec la Dr Susana Prieto (particulièrement pour la partie organoïdes intestinaux et CFTR) ». Lucie a reçu cette aide de la FRM « comme une confiance, une validation, une certaine légitimité dans ce que j’entreprenais. La Fondation pour la Recherche Médicale est un financement prestigieux et c’est le seul qui prend en compte une partie des frais de mission. C’est aussi un moyen d’échanger et de communiquer sur nos travaux ». Elle cherche maintenant un contrat postdoctoral, en imagerie, un peu plus en lien avec le cancer et sur des recherches moins fondamentales.

L’équipe de Caroline Ismeurt et Éric Kremer

FRMEricKramer
FRMEricKramer


Caroline Ismeurt a rejoint l’équipe en mars 2022. « Nous travaillons sur la maladie d’Alzheimer et la protéine NaV1.1. On a constaté que des rythmes du cerveau sont anormaux chez une personne souffrant de la maladie d’Alzheimer, il y a une altération des neurones qui gèrent les courants ‘négatifs’ et qui créent une hyperexcitabilité des courants ‘positifs’ dans l’hippocampe, le centre de la mémoire. Nous essayons de restaurer l’équilibre entre ces courants positifs et négatifs (excitateurs et inhibiteurs). La protéine Nav1.1 semble être un canal prometteur à la suite de tests sur des modèles animaux. Nous voulons développer une autre technique que l’injection de cellules : une technique plus viable et réalisable au niveau clinique. Ce serait un transfert de gène par vecteur viral, des adénovirus contenant le gène de la protéine Nav1.1 ».

Ces injections seront ensuite réalisées directement dans l’hippocampe, pour que le virus libère son contenu dans les neurones pour que la protéine Nav1.1 soit produite et fasse son action : « le virus est créé de toute pièce de façon à cibler les bons neurones, ceux qui sont altérés dans la maladie. Ces neurones retrouveront de bonnes propriétés pour rééquilibrer les courants ». Caroline a déjà travaillé sur 2 modèles : le J20 et le 5XFAD. Dans les deux cas, les résultats préliminaires sont très prometteurs, car des améliorations des performances cognitives ont été observées.

Eric Kremer explique « qu’il n’y a que 10% dans les cellules du cerveau des primates qui sont des neurones. Parmi ces neurones, les inhibiteurs sont les plus nombreux. Pour les cibler, seulement eux, on travaille dans notre laboratoire avec un vecteur qui les cible grâce à une protéine exprimée par ces neurones. C’est très complexe de cibler une seule population de neurones, mais nous cherchons la population la plus efficace, celle qui est nécessaire à rétablir cette balance entre les inhibiteurs et excitateurs. Celle qui fera ce qu’il faut auprès des autres cellules. C’est notre hypothèse. »

« Les financements pour des personnes de talent telles que Caroline sont très difficiles à trouver, et pourtant très importants pour nos recherches : c’est notre idée de se lancer dans ces recherches sur cette thérapie pour la maladie d’Alzheimer. C’est un risque, une idée novatrice que la FRM soutient à hauteur de 361 600€. Cette nouvelle piste pourrait être qualifiée de ‘thérapie radicale’, mais nous y croyons et la FRM nous fait confiance. Nous en sommes très reconnaissants. Nous sommes une équipe Trans collégienne, pas une équipe de spécialistes sur la maladie d’Alzheimer, et qui peut avoir un impact sur les thérapies. Cette prise de risque va compléter les travaux des spécialistes », conclut Éric Kremer. Les prochaines étapes concernent la nécessité d’obtenir des budgets pour réaliser des électroencéphalogrammes : « des analyses EEG assez coûteuses qui seraient la phase finale pour confirmer notre théorie et l’efficacité de notre thérapie », précise Caroline.

FRMPublic
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L’ensemble des chercheurs aidés par la FRM

50 chercheurs sont soutenus et 4 prix scientifiques remis : 1 master 2 de recherche, 24 aides « fin de thèse scientifique », 7 prolongations de CDD, 1 aide « poste de thèse pour interne ou assistant », 8 aides « stage post-doctoraux en France », 1 aide retour en France, 1 amorçage de jeune équipe, 7 aides axes prioritaires, 4 prix scientifiques et de recherche, 2 contrats doctoraux FRM, 5 aides « équipe labélisée FRM ».

Voici le détail :

  • Claire ABEZA (2019) pour 34 200 € + 5 700 € : cancer, explorer certains assemblages de protéines dans la cellule – Institut de Génétique Moléculaire de Montpellier (IGM) – UMR 5535 CNRS (Étienne Schwob)
  • Amandine BARRAL (2019) pour 34 200 € + 5 700 € : recherche fondamentale, explorer un mécanisme biologique essentiel au développement de l’organisme – Institut de Génétique Humaine de Montpellier (IGH) – UMR 9002 CNRS (Philippe Pasero)
  • Meenakshi BASU (2019) pour 34 200 € + 5 700 € : neurologie, comprendre des mécanismes impliqués dans la mort des neurones lors de la maladie de Parkinson – Institut de Génétique Moléculaire de Montpellier (IGM) – UMR 5535 CNRS (Étienne Schwob)
  • Boris BONAVENTURE (2019) pour 34 200 € + 5 700 € : maladies infectieuses, mieux connaître les défenses naturelles des cellules contre le VIH-1 pour découvrir de nouvelles stratégies thérapeutiques – Institut de Recherche en Infectiologie de Montpellier (IRIM) – UMR 9004 CNRS (Jean-Michel Mesnard)
  • Claire DUPONT (2019) pour 34 200 € + 5 700 € : recherche fondamentale, caractériser l’impact de certaines modifications chimiques sur la structure de l’ADN dans les cellules souches ou matures – Institut de Génétique Moléculaire de Montpellier (IGM) – UMR 5535 CNRS (Étienne Schwob)
  • Margarida TELES GRILO RUIVO (2019) pour 34 200 € + 5 700 € : maladies infectieuses, étudier les mécanismes impliqués dans l’invasion de Toxoplasma gondii, l’agent responsable de la toxoplamose, au sein de la cellule hôte – Laboratory of Pathogen Host Interactions – UMR 5235, Montpellier (Georges Lutfalla)
  • Olivia VILLERONCE (2019) pour 34 200 € + 5 700 € : cancérologie, caractériser les cellules tumorales qui portent une mutation particulière dans le cancer colorectal – Institut de Génomique Fonctionnelle (IGF) – UMR5203 CNRS – U1191 INSERM – Montpellier (Philippe Marin)
  • Julie DEVIN (2019) pour 17 100 € : cancérologie, cibler certains mécanismes moléculaires pour vaincre la résistance au traitement dans le lymphome B diffus à grandes cellules – Institut de Génétique Humaine (IGH) de Montpellier UMR 9002 CNRS (Philippe Pasero)
  • Mélanie SCHNEIDER (2019) pour 17 100 € : cancérologie, développer des approches de bio-informatiques pour mettre au point de nouveaux médicaments – Centre de Biologie Structurale (CBS) de Montpellier – UMR 5048 CNRS – U 1054 Inserm (Pierre-Emmanuel Milhiet)
  • Eliot GERAUD (2019) pour 34 200 € : recherche fondamentale, comprendre comment certaines protéines contrôlent la structure de la molécule d’ADN – Institut de Génétique Humaine (IGH) de Montpellier UMR 9002 CNRS (Philippe Pasero)
  • Corentin AFFORTIT (2020) pour 36 200 € : pathologies auditives, développer une thérapie génique pour restaurer l’audition chez un modèle portant une mutation humaine sur le gène OPA1 – Institut des Neurosciences de Montpellier (INM) – U1298 Inserm (Sylvain Lehmann)
  • Mathilde BIOT (2020) pour 36 200 € : recherche fondamentale, explorer les mécanismes au cœur de la diversification génétique lors de la formation des cellules reproductrices – Institut de Génétique Humaine (IGH) de Montpellier – UMR 9002 CNRS (Philippe Pasero)
  • Lorène BRUNELLO (2020) pour 36 200 € : neurologie, caractériser les systèmes de contrôle mis en place par les cellules pour éviter l’accumulation de protéines malformées – Centre de Recherche en Biologie Cellulaire de Montpellier (CRBM) – UMR 5237 CNRS (Claude Prigent)
  • Lucie ANGEVIN (2020) pour 36 200 € : cancérologie, identifier le rôle de deux gènes dans le fonctionnement cellulaire et au cours des cancers digestifs – Institut de Génétique Moléculaire (IGM) de Montpellier – UMR 5535 CNRS (Étienne Schwob)
  • Léo PIOGER (2019) pour 34 200 € : cancérologie, explorer les dérégulations de l’expression des gènes dans certaines cellules immunitaires impliquées dans la leucémie lymphoblastique aigüe – Institut de Génétique Moléculaire (IGM) de Montpellier – UMR 5535 CNRS (Étienne Schwob)
  • Léa LESCOUZERES (2020) pour 36 200 € : neurologie, identifier les mécanismes de la dégénérescence neuronale et des cibles thérapeutiques lors de la neuropathie à axones géants – Institut des Neurosciences de Montpellier (INM) – U1298 Inserm (Sylvain Lehmann)
  • Sandrine DENAUD (2021) pour 36 200 € : recherche fondamentale, étudier le rôle de certaines protéines dans la régulation de l’expression des gènes au sein du modèle Drosophila melanogaster – Institut de Génétique Humaine de Montpellier (IGH) – UMR 9002 CNRS (Philippe Pasero)
  • Joe Mc KELLAR (2021) pour 36 200 € : virologie, étudier le mécanisme d’action des protéines antivirales MX1 en utilisant le virus de la grippe comme modèle – Institut de Recherche en Infectiologie de Montpellier (IRIM) – UMR 9004 CNRS (Jean-Michel Mesnard)
  • Salman SHEHZADA (2021) pour 36 200 € : recherche fondamentale, explorer des mécanismes fondamentaux impliqués dans la régulation de l’expression des gènes – Institut de Génétique Humaine (IGH) de Montpellier – UMR 9002 CNRS (Philippe Pasero)
  • Abkar ZAINU (2021) pour 36 200 € : recherche fondamentale, caractériser le fonctionnement d’un complexe de protéines lors de la réparation des cassures de l’ADN dans les cellules – Institut de Génétique Humaine (IGH) de Montpellier – UMR 9002 CNRS (Philippe Pasero)
  • Maritzaida VARELA SALGADO (2021) pour 36 200 € : recherche fondamentale, comprendre le rôle et la régulation d’une famille de protéines, les septines, au cours de la division cellulaire – Centre de Recherche en Biologie Cellulaire de Montpellier (CRBM) – UMR 5237 CNRS (Claude Prigent)
  • Maria Paula MORENO MONTANO (2021) pour 27 650 € : neurologie, mieux caractériser le rôle protecteur de différentes composantes immunitaires dans un modèle d’épilepsie du lobe temporal – Institut de Génomique Fonctionnelle (IGF) – UMR5203 CNRS – U1191 INSERM – Montpellier (Philippe Marin)
  • Justine GIRARD (2021) pour 36 200 € : virologie, caractériser les structures impliquées dans la réplication du virus Chikungunya par un outil d’imagerie de pointe, la cryotomographie électronique – Institut de Recherche en Infectiologie de Montpellier (IRIM) – UMR 9004 CNRS (Jean-Michel Mesnard)
  • Yannick PEREZ (2020) pour 36 200 € : recherche fondamentale, mieux comprendre le rôle d’une enzyme impliquée dans la structure et la réparation de l’ADN – Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier (IRCM) – U1194 Inserm (Nathalie Bonnefoy)
  • Ludovic GABELLIER (2019) pour 180 000 € : cancérologie, explorer une cible thérapeutique dans les leucémies aigües myéloïdes – Institut de Génétique Moléculaire (IGM) de Montpellier – UMR 5535 CNRS (Étienne Schwob)
  • Diyavarshini GOPAUL (2019) pour 150 000 € : cancérologie, utiliser la réponse immunitaire dans le traitement du cancer – Institut de Génétique Humaine (IGH) de Montpellier – UMR 9002 CNRS (Philippe Pasero)
  • Priya AMIN (2020) pour 153 000 € : cancérologie, comprendre la manière dont une protéine promeut la division cellulaire – Centre de Recherche en Biologie Cellulaire de Montpellier (CRBM) – UMR 5237 CNRS (Claude Prigent)
  • Yonis BARE (2021) pour 103 000 € : neurologie, explorer les mécanismes régis par la protéine Sonic Hedgehog lors du développement cérébral – Institut de Recherche en Infectiologie de Montpellier (IRIM) – UMR 9004 CNRS (Jean-Michel Mesnard)
  • Hacène MEDKOUR (2021) pour 153 000 € : maladies infectieuses, explorer les mécanismes infectieux du virus de la dengue au niveau de la peau en vue d’identifier de nouvelles approches thérapeutiques – MIVEGEC – UMR 5290 – Institut de Recherche pour le Développement de Montpellier (IRD) (Frédéric SIMARD)
  • Rafael CONTRERAS LOPEZ (2020) pour 153 000 € : maladies cardiovasculaires, développer une thérapie cellulaire pour mieux prendre en charge l’infarctus du myocarde – Institut de Génomique Fonctionnelle (IGF) – UMR5203 CNRS – Inserm U1191 – Montpellier (Philippe Marin)
  • Tomas DEL OLMO (2021) pour 153 000 € : neurologie, mieux comprendre les effets antidépresseurs de substances hallucinogènes telles que le LSD – Institut de Génomique Fonctionnelle (IGF) – UMR5203 CNRS – Inserm U1191 – Montpellier (Philippe Marin)
  • Rohit SHRIVASTAVA (2021) pour 153 000 € : neurologie, caractériser le rôle de la protéine NEDD8 dans la prévention de l’agrégation des protéines au sein des neurones lors de la sclérose latérale amyotrophique – Centre de Recherche en Biologie Cellulaire de Montpellier (CRBM) – UMR 5237 CNRS (Claude Prigent)
  • Tsukushi KAMIYA (2020) pour 153 000 € : maladies infectieuses, mieux connaître les facteurs qui régulent la dynamique du microbiote vaginal – MIVEGEC – UMR 5290 – Institut de Recherche pour le Développement de Montpellier (Frédéric Simard)
  • Christophe MATHE (2020) pour 117 802 € : Covid-19, utiliser des molécules, les analogues de nucléosides, comme agents thérapeutiques contre la Covid-19 – Institut des biomolécules Max Mousseron – UMR5247 CNRS (Pascal Dumy)
  • Frederic MICHON (2021) pour 598 970 € : médecine réparatrice – Ophtalmologie, exploiter les ressources du film lacrymal pour restaurer la transparence de la cornée et combattre les pathologies cornéennes – Institut des Neurosciences de Montpellier (INM) – Inserm U1298 (Sylvain Lehmann)
  • Jing WANG (2021) pour 548 075 € : médecine réparatrice – Ophtalmologie, mettre au point une thérapie génique des neuropathies auditive et optique liées aux mutations du gène OPA1 – Institut des Neurosciences de Montpellier (INM) – Inserm U1298 (Sylvain Lehmann)
  • Cédric RAOUL (2020) pour 516 965 € : maladies neurodégénératives, élaborer une thérapie cellulaire contre la sclérose latérale amyotrophique – Institut des Neurosciences de Montpellier (INM) – Inserm U1298 (Sylvain Lehmann)
  • Laurent GIVALOIS (2020) pour 593 600 € : maladies neurodégénératives, utiliser la lumière pour rétablir l’activité rythmique du cerveau dans la maladie d’Alzheimer – Laboratoire « Mécanismes Moléculaires dans les Démences Neurodégénératives » Inserm U1189 – Université de Montpellier (Tangui Maurice)
  • Éric KREMER (2019) pour 361 600 € : maladies d’Alzheimer, prévenir la maladie d’Alzheimer par un transfert de gène dans le cerveau – Institut de Génétique Moléculaire (IGM) de Montpellier – UMR 5535 CNRS (Étienne Schwob)
  • Karine LOULIER (2021) pour 588 578 € : environnement et santé – Troubles du spectre autistique, évaluer l’impact des pesticides sur l’établissement des interactions entre neurones, cellules de soutien et cellules du système vasculaire au cours du développement cérébral – Institut des Neurosciences de Montpellier (INM) – Inserm U1298 (Sylvain Lehmann)
  • Anaïs MENNY (2021) pour 204 600 € : psychiatrie, étudier une cible thérapeutique originale contre la schizophrénie – Institut de Génomique Fonctionnelle (IGF) – UMR5203 CNRS – Inserm U1191 – Montpellier (Philippe Marin)
  • Jean-Louis BANERES (2021) pour 351 000 € : maladies métaboliques, caractériser une nouvelle cible thérapeutique pour la prise en charge des troubles alimentaires et métaboliques – Institut des biomolécules Max Mousseron – UMR5247 CNRS (Pascal Dumy)
  • Benedicte DELAVAL (2021) pour 395 000 € : maladies rénales, identifier de nouveaux mécanismes concourant à l’apparition des maladies polykystiques rénales – Centre de Recherche en Biologie Cellulaire de Montpellier (CRBM) – UMR 5237 CNRS (Claude Prigent)
  • Laurent KREMER (2021) pour 436 340 € : maladies infectieuses, déterminer les mécanismes associés à l’infection par les mycobactéries non tuberculeuses pour découvrir de nouvelles pistes thérapeutiques – Institut de Recherche en Infectiologie de Montpellier (IRIM) – UMR 9004 CNRS (Jean-Michel Mesnard)
  • Sylvain LEHMANN (2021) pour 450 000 € : recherche fondamentale, étudier les origines moléculaires, développementales et environnementales des maladies neurodégénératives – Institut des Neurosciences de Montpellier (INM) – Inserm U1298 (Sylvain Lehmann)
  • Hasan LAMAT (2020) pour 34 200 € : psychiatrie, explorer les mécanismes cérébraux du « tampon social », une approche couramment utilisée comme thérapie pour réduire la réponse au stress – Institut de Génomique Fonctionnelle (IGF) – UMR5203 CNRS – Inserm U1191 – Montpellier (Philippe Marin)
  • Olivier MESSINA (2019) pour 102 600 € : recherche fondamentale, étudier l’établissement de l’architecture 3D du génome, ainsi que ses changements de structure, lors de l’embryogénèse précoce – Centre de Biologie Structurale (CBS) de Montpellier – CNRS UMR 5048 – Inserm U 1054 (Pierre- Emmanuel Milhiet)
  • Robert FEIL (2021) pour 414 896 € : recherche fondamentale, explorer les mécanismes impliqués dans les maladies liées à des perturbations épigénétiques, des modifications chimiques de la structure de l’ADN qui régulent l’activité des gènes sans altérer leur séquence – Institut de Génétique Moléculaire (IGM) de Montpellier – UMR 5535 CNRS (Étienne Schwob)
  • Emmanuel VARLET (2019) pour 102 600 € : cancérologie, explorer certains mécanismes moléculaires pour élaborer de nouvelles stratégies thérapeutiques contre le myélome multiple – Institut de Génétique Humaine (IGH) de Montpellier UMR 9002 CNRS (Philippe Pasero)
  • Maud BORENSZTEIN (2020) pour 299 094 € : recherche fondamentale, étudier un mécanisme génétique qui intervient lors de la formation des gamètes femelles : la reprogrammation du chromosome X – Institut de Génétique Moléculaire (IGM) de Montpellier – UMR 5535 CNRS (Étienne Schwob)
  • Sarah COLOMBANI (2019) pour 102 600 € : Prix BEZIAT-ROUANET – Neurologie, modéliser le syndrôme de la tachycardie ventriculaire déclenchée sous le stress pour mieux le soigner – Laboratoire « Physiologie et médecine expérimentale du cœur et des muscles » à Montpellier CNRS – UMR9214 – Inserm U1046 (Alain Lacampagne)
  • Bernard DE MASSY (2019) pour 40 000€ : Prix Raymond Rosen – Recherche fondamentale, étudier le phénomène de recombinaison des chromosomes lors de la formation des gamètes – Institut de Génétique Humaine (IGH) de Montpellier UMR 9002 CNRS (Philippe Pasero)
  • Giacomo CAVALLI (2020) pour 120 000€ : recherche fondamentale, explorer l’impact de l’épigénétique, un mode de régulation de l’expression des gènes, et de l’architecture tridimensionnelle de la molécule d’ADN au cours du développement et dans l’apparition de maladies – Institut de Génétique Humaine (IGH) de Montpellier UMR 9002 CNRS (Philippe Pasero)
  • Laurent LE CAM (2021) pour 40 000€ : recherche fondamentale, caractériser le rôle d’une voie moléculaire dans le contrôle du métabolisme et observer son implication dans l’équilibre physiologique des tissus, le vieillissement et le développement tumoral – Institut de recherche en cancérologie de Montpellier (IRCM) – U1194 Inserm (Nathalie Bonnefoy)
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