Par le petit bout de la lorgnette par Fréderic MARKIDES Pour la liste de rassemblement « VIVRE AGDE »
Par le petit bout de la lorgnette La date des élections approche. Le bilan…
Par le petit bout de la lorgnette
La date des élections approche.
Le bilan de l’équipe sortante, sur papier couleur, graphiques à l’appui voudrait démontrer que les impôts que nous avons payés en plus n’auraient en réalité pas augmenté, (abracadabra, je mélange taux, bases, intercommunalité et le tour est joué), finalement le bonheur serait d’en reprendre encore un petit peu, juste par gourmandise.
Des challengers déplient des catalogues de projets, on trace une voie ici, on monte un bâtiment là, on remanie, on améliore… on imagine. Voilà qui est bien, mais avec qui et comment ? Qu’à cela ne tienne, ils ont les candidats les plus compétents, les plus respectables, les plus désintéressés et surtout, qualité sine qua non, les moins marqués politiquement.
Pour nous, représentants de la liste « Vivre Agde », la situation de la ville n’est pas si florissante que l’on puisse se glorifier d’un bilan qui laisse des records de chômage de mal logement et de précarité.
Quant aux listes socio-professionnelles qui tirent leur légitimité de soi-disant compétences acquises dans leur métier, quels contacts ont-elles avec la réalité agathoise, avec les attentes au Pôle emploi, au service logement, dans les banques ou les administrations pour faire rectifier une erreur ou obtenir des délais de paiement ?
Toute cette agitation est peu porteuse de solutions pour les agathois, et la vision de l’avenir se fait par le petit bout de la lorgnette.
Il faut revenir aux « fondamentaux », aux droits élémentaires du citoyen qui sont aujourd’hui bafoués et oubliés. Notre ambition pour Agde se décline à la lumière de ces droits fondateurs de notre société.
– Droit au Logement est à valeur constitutionnelle, tout doit être mis en œuvre pour que chaque agathois puisse en bénéficier.
– Droit au travail qui participe à la dignité de l’être humain. Préambule de la Constitution de 1946 : “Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi”.
– Droit à la santé qui garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence.
– Droit à l’éducation et à la formation : déclaration universelle des droits de l’Homme « Toute personne a droit à l'éducation… L’éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié…» »
– Droit à l’amélioration de la qualité environnementale : Charte de l’environnement de 2004 : « Les politiques publiques doivent promouvoir un développement durable. A cet effet, elles concilient la protection et la mise en valeur de l'environnement, le développement économique et le progrès social. »
Il ne s’agit pas de se substituer aux prérogatives de l’Etat, mais de mettre en œuvre les moyens nécessaires à accompagner toute initiative en vue de recherche ou de création de logement, d’emploi, d’assistance médicale ou sociale, d’égalité d’accès à l’éducation, la formation le sport et la culture et bien sûr le développement durable. Nous pensons que c’est l’éclairage de ces projecteurs-là qu’il faut envisager pour notre action municipale et déterminer nos priorités. Le reste n’est que circonstanciel et artificiel, et durera ce que durent les promesses, l’espace d’un matin.
Mais il faut le rappeler, tous les candidats ne partagent pas ces valeurs : certains se sont largement exprimés pour s’opposer au droit au logement, d’autres s’estiment impuissants sur le droit au travail et préfèrent ne pas en parler, pour d’autres encore, c’est « économies avant tout …».
Pourtant tous évoquent l’insécurité qui secoue actuellement notre ville.
Nous aussi déplorons cette délinquance, et nous pensons que la lutte contre ces délits passe aussi par le respect des droits fondamentaux des citoyens suivant la formule bien connue de Victor Hugo : « Ouvrir une école, c'est fermer une prison ».
Ces textes ont souvent été inspirés par un souffle de liberté au sortir d’une révolution (droits de l’Homme et du citoyen) ou d’une guerre meurtrière (constitution de 1946) dans l’espoir de garantir la paix et la solidarité. Ils valent bien d’être défendus et respectés.
Nous appelons à un rassemblement populaire pour rétablir ces droits,
Pour les élargir,
Pour recréer l’espoir.
Pour la liste de rassemblement « VIVRE AGDE »
Frédéric MARKIDES
Parti Communiste Français / Front de Gauche
Contact : 04 67 21 51 31
Adresse : Vivre Agde, Impasse PICPAILLE 34300 Agde