Puéchabon : promenade dans le temps sur le causse

Photo © Jossuha Théophile

En arrivant d’Aniane, à l’entrée de Puéchabon, se dresse un calvaire. En bifurquant à cet endroit, une route étroite conduit jusqu’à la Bergerie neuve. C’est le point de départ d’une balade inédite. La route qui continue n’est plus goudronnée et monte jusqu’au hameau de Lavène. Au milieu de ruines, une maison demeure, celle d’un berger. Bonnes gardiennes, les oies accueillent les promeneurs en cacardant. L’atmosphère baigne dans une odeur de fromage de chèvre et de garrigue.

En dépassant le hameau de Lavène, la piste conduit vers un autre village abandonné : Montcalmès. En chemin, des vestiges encore bien visibles de lavognes évoquent la vie pastorale. A une patte d’oie, la piste de droite conduit vers Montcalmès. En y pénétrant, l’expression d’une vie passée est encore tenace et se laisse facilement imaginée. Les dimensions des ruines impressionnent. Certaines ne semblent attendre qu’un peu de travaux pour retrouver leur état d’antan. Une longue muraille de pierres indique le chemin à suivre.

Une nouvelle balade prend place. Une autre lavogne fait son apparition. L’horizon semble se dégager. En se rapprochant du bord du plateau, on accède à une vue plongeante sur les majestueuses Gorges de l’Hérault qui s’étendent plus bas. De l’autre côté de la rive, juste en face, votre regard embrasse tout le village de Saint-Guilhem-le-désert encastré dans le relief, dévoilant son harmonie et son authenticité.