Quiconque n’a pas de mémoire, n’a pas d’avenir .. Tribune Libre de Robert Prades
Etant moi-même tête de liste aux dernières élections municipales, je profite de l'incident survenu…
Etant moi-même tête de liste aux dernières élections municipales, je profite de l’incident survenu hier soir en conseil municipal pour rompre le silence que je m’étais imposé sur ce site durant la campagne.
Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour connaître la véritable physionomie de la nouvelle opposition : une opposition rageuse, nerveuse, ruminant encore sa défaite improbable pensait-elle.
Ceux là même qui nous ont traité de déserteurs les voilà dés la deuxième réunion municipale déserter les bancs du conseil municipal. Jamais en deux mandats nous n’avons eu une telle démarche. La démocratie serait-elle trop dure à avaler pour ces simples conseillers ?
Certes il fallait voter les budgets ; certes il fallait donner son quitus à Monsieur le Maire pour déclencher un audit. A tout cela l’opposition se targuant « d’opposition constructive » (dixit Gérard Mouralis lors du premier conseil) à préférer jeter l’éponge en pleine séance. Quel exemple !
Pourquoi cette attitude? Il est vrai que pour l’avoir vécu durant 12 années les strapontins de l’opposition ne sont certainement pas si confortables qu’un fauteuil de Maire mais en politique la roue tourne et le choix du peuple et le seul maître.
Ainsi Michel Saint Blancat prenant la parole à tour de bras, priant le Maire de prendre ses responsabilités quand aux votes des comptes administratifs n’a pas encore tout à fait réalisé désormais son nouveau rôle; et lorsque Monsieur le Maire refusa de donner la parole à André Roque l’équipe décida de quitter la salle.
La précédente opposition, n’ayant jamais eu droit, elle, au micro, aux bouteilles d’eau et combien de fois houspillé, réprimandé, sermonné, blâmé par Saint Blancat aurait-elle du quitter la salle ? Non, tel des chefs de file et parce que fier de représenter nos électeurs nous sommes restés cramponnés à nos siéges pour symboliser la démocratie telle que les Viassois l’avaient décidé.
Primo Lévi écrivait : « Quiconque n’a pas de mémoire, n’a pas d’avenir ». Alors…
Robert Prades