Rassembler pour Agde

La campagne des municipales entre dans la phase décisive. À Agde, la droite sortante, arrogante, fidèle au modèle sarkozien, joue à la fois le clinquant, la confusion, l’occupation du terrain médiatique, loin de la réalité de son bilan, des enjeux réels, de la gravité de la situation de la commune. Il est temps de l’affronter, de la démasquer, de révéler ce qu’elle prépare pour demain. Les temps changent.
Pour la population c’est de plus en plus clair : le pire, c’est pour après les élections. En moins d’un an, le mirage sarkozien commence à s’effriter ; les illusions tombent et  devant les derniers scandales, le mécontentement se transforme en indignation. Dans ces conditions, il est évident que le vote sera politique.
Les agathoises et agathois ne doivent pas se laisser reléguer dans le rôle du spectateur impuissant. Ce sont eux, citoyennes et citoyens d’Agde qui ont le pouvoir de changer les choses. C’est à elles et à eux que nous nous adressons.
Au-delà des rumeurs propres à cette période, quelle est la situation ?
À droite c’est très clair : un parti totalement dévoué à la finance et à la spéculation, un candidat, maire sortant, député clairement labellisé UMP, qui a voté, vote et votera tous les mauvais coups contre les jeunes, les salariés, les retraités, les droits sociaux et démocratiques…
À gauche, vous le savez déjà se constitue une liste de rassemblement citoyen avec le PS, le PRG, le MRC à laquelle – c’est le but de cette déclaration – nous vous informons que nous allons participer. Nous le faisons après un long débat et une décision collective, avec une conscience claire de notre responsabilité devant l’enjeu : une campagne difficile qui exige notre présence. Dans la situation actuelle, où la droite joue le désordre, nous ne pouvons laisser la place vide, et dans cette campagne, si on n’est pas présent on ne peut ni agir, ni s’exprimer. C’est pourquoi, nous serons candidats présentés par le Parti Communiste sur la liste « Plus belle la ville », conduite par Régis Passérieux.

Fatima Fakiri – Claude-Marie Markidés – Claude Bousquet