Rentrée scolaire : plusieurs avancées dans la lutte contre la précarité étudiante
Dans un contexte de forte inflation, l'Etat agit afin de limiter l’impact sur les étudiants.
©Tim GouwHire
A l’occasion de la rentrée 2022, l’Etat a décidé de poursuivre et d’étendre certains dispositifs destinés à soutenir le pouvoir d’achat des étudiants, particulièrement touchés par les conséquences de la flambée des prix.
Revalorisation des aides
La région académique comptait plus de 80 000 étudiants boursiers sur critères sociaux pour l’année 2021/2022. Cette année, le nombre de jeunes concernés par cet appui financier devrait être similaire. Malheureusement, en raison de l’inflation, les sommes versées aux boursiers ne correspondaient plus à leurs besoins.
En réaction, l’Etat a décidé de revaloriser de 4% le montant de l’ensemble des échelons de bourses. Cette revalorisation record s’ajoute aux revalorisations de 3,3% décidées lors du précédent mandat.
Le Gouvernement a choisi de faire de même pour les Aide personnalisée au logement (APL), qui ont été augmentées de 3,5%.
Gel des droits et pouvoir d’achat
Pour protéger le pouvoir d’achat des étudiants, l’ensemble des CROUS maintient le gel des droits d’inscription à l’université et des loyers dans les résidences de leur responsabilité.
1,5 million d’étudiants, soit la moitié des étudiants du pays, ont également reçu ou vont recevoir une aide exceptionnelle de rentrée de 100€. Pour être éligible, l’étudiant doit être boursier ou bénéficiaire d’une aide annuelle du Crous, et être concerné par les APL.
Dans le même temps, le dispositif “Repas à 1€” a été reconduit pour l’année 2022/2023. Depuis son lancement en 2020, près de 3 millions de repas ont été servis à cette tarification spéciale aux étudiants boursiers ou identifiés comme précaires par les Crous.