Saint-Clément-de-Rivière, PLU : projet Oxylane, les réserves du commissaire-enquêteur

Le commissaire-enquêteur chargé de l’enquête publique sur le projet de Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Saint-Clément-de-Rivière vient de publier son rapport. S’il est favorable au PLU, il estime que le volet Oxylane doit être retiré du PLU, que l’OAP du secteur du « lotissement multi-activités Oxylane » doit être supprimée et que les parcelles prévues pour la réalisation du projet Oxylane doivent être classées en secteurs agricoles ou naturels.

Le commissaire-enquêteur retient plusieurs aspects négatifs attachés au projet Oxylane : « la consommation d’espace agricole de qualité », « l’impact sur le fonctionnement hydraulique de la zone et la ressource en eau », «  l’aggravation des conditions de circulation sur les voie d’accès », « la pression économique sur les entreprises locales du même secteur d’activité ».

S’il relève un point positif – à savoir “l’impact économique et la promesse de création d’emplois”, il souligne immédiatement que «Toutes les études récentes démontrent l’affaiblissement de l’impact économique des zones commerciales implantées en périphéries des agglomérations».

Les conclusions de ce rapport n’ont pas manqué de réjouir le Collectif Oxygène, qui indique : “Nous sommes particulièrement satisfaits de voir que ces arguments (nécessité vitale de préserver les terres agricoles et la biodiversité, volonté forte de sauvegarder un maillon essentiel de la ceinture verte de l’espace péri-urbain montpelliérain…) que nous portons dans ce long combat avec un nombre toujours croissant de personnes, sont enfin reconnus et pris en compte dans une enquête publique”.

La réserve émise dans l’avis favorable au PLU oblige la commune de Saint-Clément-de-Rivière à prendre une décision au sujet d’Oxylane, en cohérence avec le Code de l’Urbanisme. De son côté, le Collectif Oxygène appelle de ses vœux le développement, sur le site initialement dédié à Oxylane, d’ “un projet nourricier agroécologique en phase avec les besoins réels de la population”.