Sénat : « MT Bruguière fait voter des avancées pour les travailleurs saisonniers »
Qu’il s’agisse du maraichage, de la viticulture ou de l’aquaculture, de l’arrière-pays au littoral, notre…
Qu’il s’agisse du maraichage, de la viticulture ou de l’aquaculture, de l’arrière-pays au littoral, notre département manque de capacités d’hébergements pour les travailleurs saisonniers….Le cadre législatif et réglementaire en vigueur, essentiellement centré sur l’objectif de gestion économe des sols, ajouté à une jurisprudence administrative souvent restrictive s’agissant de la réalisation de bâtiments ou de simples travaux utiles aux activités agricoles, posent des contraintes importantes aux agriculteurs et aux élus des communes soumises à la Ioi Littoral.
Aussi dans le cadre de l’examen de la proposition de loi dite « développement durable des territoires littoraux », la sénatrice Marie-Thérèse Bruguière a fait adopté en séance, hier soir, à unanimité et contre l'avis du gouvernement, un amendement ( en pièce jointe) permettant, vu le manque de capacités d’hébergement, par dérogation au code de l’urbanisme, le logement temporaire des saisonniers sur les exploitations agricoles qui ont besoin d’une main-d’œuvre en période de récoltes et ce même dans les zone concernées par la bande des 100 mètres de la loi Littoral.
Marie-Thérèse Bruguière commente :
« Deux agriculteurs ont été condamnés la semaine dernière ; ils ont fait appel mais il faudra payer l’amende. Dans la plaine de l’Aude, à Mauguio, six cents saisonniers étrangers, souvent péruviens, sont transportés en car chaque jour pour ramasser les melons. La terre est basse et il fait très chaud. Ils pourraient avoir des logements corrects durant quatre mois ! Les agriculteurs sont découragés. C’est une garantie de bon sens et d’humanisme. Les maires et les agriculteurs demandent que l’on loge ces populations décemment. Les travailleurs saisonniers doivent être aussi bien traités que les autres. J'espère que lors de la lecture à l'Assemblée, les députés héraultais sauront se saisir de cet enjeux et défendre le maintien de ce nouvel article. »