Faits divers

Série découverte d'un métier : Portrait de Vanessa Pouzolles, Agent de propreté des bâtiments à Sérignan

Régulièrement, la rédaction d'hérault-tribune se propose de mettre en lumière des métiers ou des savoir-faire…

Régulièrement, la rédaction d'hérault-tribune se propose de mettre en lumière des métiers ou des savoir-faire afin de les faire découvrir et éventuellement susciter des vocations. 

Cette semaine, nous vous proposons de partir à la découverte de Vanessa Pouzolles, Agent de propreté des bâtiments à Sérignan.

Bonjour Vanessa, peux-tu nous dire quelles sont tes missions ?

Je nettoie les bâtiments communaux : la halle, le dojo, la salle polyvalente, le centre de loisirs, et enfin l’école Paul Bert qui occupe la moitié de mes heures.
Je fais les sols, les sanitaires, les vestiaires, les poussières, les portes, les poignées de porte, les patères, la salle informatique, tout… ! Dans les écoles, il y a beaucoup de travail pour éviter les microbes et rendre les lieux propres. J’y travaille d’ailleurs avec mes collègues Sandrine et Sylvie. L’été, quand elle est inoccupée, on fait un ménage en profondeur : intérieur des placards, des bureaux, les tableaux, etc.
Il y a aussi les remplacements en cas de congés (à la médiathèque, ou l’hôtel de ville par exemple) et parfois des ménages exceptionnels pendant les événements (par exemple, les toilettes publiques pendant la Saint Roch pour que ça reste propre).
Et puis je fais remonter les problèmes à ma hiérarchie : ampoule cassée, chasse d’eau qui fuit, meuble bancal, association ayant eu un souci dans telle salle. En fait, je fournis la matière des DI ! (les demandes d’intervention pour l’équipe bâtiments).

Quels sont tes horaires de travail et ta semaine type ?
Je n’ai pas de journée type. Mon planning est hebdomadaire. Le seul point commun, c’est que je commence tous les jours, à 6h. Le soir, je finis à 18h40 sauf le mercredi ou je fais « une longue » de 6h à13h. Je travaille le matin très tôt et le soir, parce qu’on nettoie quand c’est fermé pour ne pas gêner les enseignants et les personnes qui occupent les salles en journée. J’ai parfois de longue coupures au milieu de la journée, comme le mardi où je fais 6h- 8h30 pour reprendre de 14h40 à 18h40.

Les difficultés du métier ? Les moments désagréables ?
Ce qui est vraiment difficile, c’est la solitude. On est seuls dans de grands bâtiments, on ne croise presque personne à part ma collègue Sandrine 4 fois par semaine 1h30 le soir, c’est peu.
Ensuite, évidemment, les horaires décalés qui sont fatigants, déjà que le métier est physique ! Ces horaires ne me permettent pas vraiment de profiter de ma fille.
Et puis il y a un manque de considération de certaines personnes qui laissent les lieux non rangés, les chasses d’eau non tirées parce qu’à leurs yeux « on est payées pour ça ».
Quand on rentre dans une salle de classe, c’est parfois désagréable de voir les livres par terre, des mouchoirs sales et des traces de jus de pomme collant sur les tables. Heureusement, certains enseignants sont au contraire très gentils et remarquent que le tapis est lavé, que le bureau est propre, ils voient ce qu’on a fait, ça fait plaisir.
Vous savez, ça n’est pas le métier dont je rêvais, j’ai des diplômes dans d’autres domaines, mais je travaille et c’est déjà bien.

Des moments de bonheur au travail ? Des petits plaisirs ?
Oui, quand même ! Déjà, j’apprécie qu’on me laisse une autonomie et que ma chef (Noëlle) soit arrangeante et trouve des solutions au niveau de mes horaires quand j’en ai besoin.
Ensuite, j’en parlais plus tôt, certains enseignants nous remercient pour le travail qu’on fait, c’est très agréable. Pareil quand une association nous félicite pour la propreté des locaux, d’ailleurs !
Et enfin, quand quelqu’un tape à la vitre pour nous dire bonjour, nous sourit, ou prend une minute pour nous parler, ça rompt notre solitude, ça fait vraiment plaisir !

À Sérignan, les agents de propreté bâtiments sont :
Christian Canry, Sylvie Crémadeil, Lise Sanchez, Sandrine Hernandez, Vanessa Pouzolles, Isabelle Daumas, Claudine Mollo, Virginie Navarro, Sandrine Cazes, Sarah Ciliento.
Leur responsable est Noëlle Moïse-Gueye.

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.