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Sète : 6 balades incontournables pour découvrir l'Île singulière

Établie sur le mont Saint-Clair, quadrillée par les canaux, Sète possède un charme authentique qui séduit les marins, les touristes et les cinéastes.

“Île singulière”, “Venise du Languedoc”, ses surnoms jouent sur notre imaginaire. En fermant les yeux, les contours d’une cité de caractère à l’architecture colorée apparaissent. Une vision qui, pour le plus grand bonheur des voyageurs, n’a rien d’une chimère. En prenant de la hauteur, son histoire se livre aux regards. Du port à l’embouchure du canal du Midi, en passant par le bassin de Thau et le massif de la Gardiole, les haltes pour mieux comprendre ce qui a fait le succès de la cité abondent. 

Le Quartier Haut

Le plus ancien quartier de la ville est resté tel quel malgré le développement de la ville et l’essor du tourisme sur la façade maritime. Pittoresque, il est régulièrement surnommé “le Petit Naples” en raison de la provenance des habitants qui s’y sont établis. Ces Italiens, principalement originaires de la côte amalfitaine, ont apporté avec eux l’ambiance emblématique de leur pays et quelques recettes qui ont rapidement gagné les estomacs des Sétois, dont la tielle. De nos jours, ce quartier authentique abrite des lieux de rassemblement et des ateliers d’artistes qui contribuent à sa beauté et son esprit. Cimetière Marin, église Saint-Louis, môle Saint-Louis, la flânerie dans le Quartier Haut est maintes fois récompensée.

Le canal du Midi

L’essor de Sète s’est accéléré au XVIIe siècle lors de la construction du canal du Midi, un ouvrage dont l’objectif était de faire le lien entre l’océan Atlantique et la mer Méditerranée. Le projet lancé par l’architecte biterrois Pierre-Paul Riquet, soutenu par Louis XIV et Colbert, a vu le jour en 1681, quatorze ans après le début des travaux. Embouchure du canal, Sète est encore aujourd’hui sillonnée par de nombreux canaux qui participent à sa beauté. Ils sont propices à la promenade et servent de lieu de départ à de nombreuses aventures. En effet, les berges ombragées du “canal royal des deux mers”, longues de 240 kilomètres, sont les parfaits décors pour une escapade au vert.

Le mont Saint-Clair

Les racines de la ville de Sète sont accrochées au mont Saint-Clair, son sommet, même si les siècles ont poussé la ville à se développer à son pied, le long de la façade méditerranéenne. Pour accéder aux hauteurs de la cité, les bons marcheurs peuvent tenter l’ascension, qui demande une certaine endurance. Elle leur permet d’admirer de superbes panoramas sur Sète, le bassin de Thau, le massif de la Gardiole et la Grande Bleue. Sur leur route, ils peuvent faire un arrêt dans la forêt domaniale des Pierres Blanches, un espace vert qui offre une vue saisissante et de l’ombre lorsque la chaleur devient insoutenable. Arrivés au sommet, haut de 183 mètres, les courageux sportifs sont récompensés par un panorama à 360 degrés sur la région et la visite de l’étonnante chapelle Notre-Dame de la Salette. Le mont Saint-Clair est également accessible en voiture, mais le nombre de places de parking y est restreint.

Le bassin de Thau

Cette lagune de 7 500 hectares et 19 km de longueur est le plus grand étang d’Occitanie. Séparé de la mer Méditerranée par un simple cordon dunaire qui relie le mont Saint-Loup à Agde au mont Saint-Clair à Sète, le bassin de Thau abrite une biodiversité extraordinaire. Sa richesse est telle que cette petite mer intérieure sert de “jardin” aux ostréiculteurs et conchyliculteurs depuis l’Antiquité. En empruntant l’une des pistes qui fait le tour de la lagune, les promeneurs sont amenés à admirer les exploitations familiales qui ont participé à la réputation de l’huître de Bouzigues et de la cuisine sétoise. Quatre parcours permettent d’approcher le bassin de Thau en mode détente : le Lido (de Sète à Marseillan plage), la voie verte de Vic-la-Gardiole à Frontignan, la piste allant de Balaruc-les-Bains à Mèze et le parcours permettant de relier Balaruc-les-Bains à Sète.

Le massif de la Gardiole

En s’aventurant dans le massif de la Gardiole (hors période de risque incendie), les marcheurs accèdent à l’un des plus beaux panoramas du littoral héraultais. Cet incroyable plateau calcaire de 5 000 hectares, haut de plus de 200 mètres, est parcouru par des ravins et des vallées qui offrent aux sportifs de nombreuses possibilités. Les curieux peuvent également s’approcher de plusieurs vestiges, le plus important d’entre eux étant la sublime abbaye Saint-Félix-de-Montceau, fondée à la fin du XIe siècle. Les hauteurs du massif sont quant à elles une invitation à découvrir la diversité des paysages de la région et l’horizon d’un bleu parfait. 

Le bois des Aresquiers

Cet impressionnant espace de 9 km, naturellement boisé, lie la commune de Vic-la-Gardiole et les anciens salins de Frontignan. Propriété du Conservatoire du littoral depuis 1982, après une longue activité agricole, le bois possède un aspect typique de la flore méditerranéenne : pinède, lagune, steppes, prés salés… Particulièrement apprécié par les Héraultais et les touristes en raison de sa proximité immédiate avec la mer, le site est idéal pour sortir de la ville et admirer les tons bleus, verts et sable qui colorent le paysage.

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Commentaires

  1. Bonjour,
    C’est très intéressant. Y a t’il éventuellement des groupes qui organisent ces sorties ?
    Merci

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