Musique — Sète

Sète : Fiest'à Sète les soirées des 2 et 5 août au théâtre de la Mer

Pour les organisateurs, "accueillir Bonga et David Walters, réunir Omar Sosa & Seckou Keita et Richard Bona & Alfredo Rodriguez, ce n’est pas seulement vous proposer un moment festif ou une parenthèse enchantée."

Ces deux soirées sont l’occasion d’appréhender une autre réalité que la nôtre et s’ouvrir au monde.

2 août – Mano A mano Afro-Cubain

Omar Sosa & Seckou Keita, Cuba/Sénégal. L’Afrique n’est jamais loin dans le cœur et l’expression du grand Omar Sosa, qui répond toujours présent pour les grandes occasions. Son association avec le virtuose sénégalais de la kora Seckou Keita ouvre mille portes sur autant de mondes régis par les sortilèges, gouvernés par l’élégance, et dont les deux virtuoses détiennent seuls les clés. La promesse d’un instant précieux empreint de spiritualité et parcouru de vibrations positives.

Richard Bona & Alfredo Rodriguez, USA/Cameroun/Cuba. Leur première collaboration, sous l’égide du mythique Quincy Jones, s’intitulait Raices (racines). Une décennie plus tard, le jeune pianiste cubain et le délicat bassiste d’origine camerounaise n’ont pas cessé de célébrer, ensemble ou séparément, l’héritage commun et le patrimoine à inventer, la force des racines et la luxuriance des branches. Ces deux virtuoses aux parcours prestigieux communient autour d’un message clair : d’où qu’elle vienne, la musique parle d’une seule voix, vivante, magique, sensuelle et unificatrice.

5 août – Fiesta tropicale

David Walters, France. Globe-trotter mélomane, musicien intuitif, digger de musique de rue, David Walters a à cœur de partager sa passion de la Sono mondiale. Il l’a fait au sein de Dupain ou Zimpala, puis en traînant avec une équipe de tournage dans les faubourgs de Lagos, Mumbai ou Bogota. La musique exige selon lui le même engagement que le sport de haut niveau, pratiqué dans sa jeunesse. Beaucoup de travail pour beaucoup de plaisir et d’émotions partagées.

Bonga, Angola. Timbre rocailleux, âme ébréchée, mélopées douces et envoûtantes. Il y a cinquante ans, Bonga révélait au public européen les délicates traditions afro-lusitaniennes. Si les blessures de l’exil ont cicatrisé, l’homme tonne encore face à l’incurie et la corruption. Mais l’allégresse revient comme par enchantement lorsqu’il s’agit de partager les beautés de son cher Angola.

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