SETE - Interventions et propositions de François Commeinhes auprès du gouvernement
« Agir afin qu’Etat et collectivités soient au rendez-vous de la reprise économique »Alors que la…
« Agir afin qu’Etat et collectivités soient au rendez-vous de la reprise économique »
Alors que la France est durement touchée par la pandémie mondiale liée au covid-19 et que les répercussions ne se font pas sentir uniquement sur la santé des Français mais également sur l'économie française et locale, le maire de Sète et président de Sète agglopôle Méditerranée est intervenu, par courriers, auprès du gouvernement sur plusieurs axes majeurs.
Sur la nécessaire réponse aux besoins de clarification exprimés par les PME et TPE du territoire :
François Commeinhes a saisi Bruno le Maire, ministre de l’économie et des Finances, pour l’alerter sur les pertes d'exploitation des entreprises face à la catastrophe sanitaire et connaître les intentions du Gouvernement afin de répondre aux besoins de clarification exprimés par les PME et TPE et ainsi, de les préparer à la reprise.
Sur le volet tourisme et hôtellerie : Action auprès des compagnies d’assurance
L’élu a aussi saisi le Ministre sur les mesures de compensation liées à la perte d'activité du secteur de l'hôtellerie-restauration, domaine particulièrement prégnant à Sète et dans plusieurs communes de l’agglomération. À titre d'exemple, pour ce secteur, l'annulation de nombreux évènements (dont « Escale à Sète ») et manifestations sportives et culturelles (fréquentation en recule de 20 à 30 % par rapport à la même période l'an dernier), prive le territoire de retombées économiques majeures. A ce titre, une action commune auprès des assureurs est capitale, comme ont pu le signifier la direction de l’Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie ou la confédération des PME. Le maire et président de SAM s’associe à cette interpellation en demandant aux pouvoirs publics l’état des discussions et arbitrages pour que les compagnies puissent considérer de telles pandémies comme des catastrophes relevant de leur couverture que les entreprises concernées puissent faire jouer leur assurance perte d’exploitation.
Sur des propositions pour le commerce de proximité : Fonds de solidarité des grandes surfaces
Face aux spécificités de ce secteur d'activité et au préjudice économique auquel les professionnels, particulièrement fragilisés par la concurrence du e-commerce, auront à faire face à l'issue de l'épidémie, il faut aller au-delà des mesures de compensation particulières que le Gouvernement envisage et du report d'échéances fiscales et sociales, afin d'accompagner au mieux l'ensemble des acteurs du commerce de proximité durant cette période. Ainsi, François Commeinhes demande que le gouvernement favorise la création d'un fonds de solidarité pour les petits commerces qui serait alimenté par les grandes surfaces. Et à ce titre, envisage la mise en place d'un fonds de « catastrophe sanitaire», sur le modèle du fonds Barnier sur les catastrophes naturelles (crée en 1995) alimenté par un prélèvement sur les primes des contrats d'assurance habitation et automobile.
Sur les mécanismes d’application de mise en chômage partiel : un Médiateur dédié
Les remontées du terrain font assez souvent état de dysfonctionnements dans l’application des mesures concernant le chômage partiel : problèmes d’enregistrement sur le site internet dédié, divergences entre les DIRECCTE et les entreprises sur l’éligibilité de celle-ci aux mesures, problèmes de confiance dans la parole des chefs d’entreprise, communication publique pas toujours bien comprise. Cela risque d’avoir des conséquences négatives sur l’efficacité des mesures gouvernementales. C’est pourquoi François Commeinhes a saisi la ministre du Travail Muriel Pénicaud pour lui proposer de s’inspirer de l’exemple réussi de la Médiation du Crédit pour mettre en place rapidement une Médiation du Chômage Partiel.
« Aujourd’hui, plus que jamais, nous devons anticiper. Anticiper la fin de cette crise, anticiper une reprise d’activité. Anticiper sur de nouvelles méthodes. Oui il faut savoir innover et transgresser les règles tatillonnes et les habitudes. Il faut aussi savoir reprendre, en les adaptant, les bonnes pratiques qui ont permis de gagner d’autres combats. »