SETE - La réhabilitation de la conduite d’eau brute d’Issanka va débuter
Les travaux de réhabilitation de la conduite d’eau brute d’Issanka sur la RD 2…
Les travaux de réhabilitation de la conduite d’eau brute d’Issanka sur la RD 2 doivent débuter le 6 février prochain. Ils se dérouleront sur le territoire de la commune de Balaruc-le-Vieux et vont durer 7 mois.
L'aqueduc d'Issanka assure l'approvisionnement en eau potable de la ville de Sète, qui au titre de cette compétence, est responsable de son entretien. Des fuites importantes ont été détectées sur un tronçon qui se situe entre le pont de l'ancienne voie ferrée à Issanka et le giratoire au croisement de la D2 et de la D2e5. Ce sont entre 40 et 50 m3 d'eau par heure qui sont ainsi gaspillés. Soucieuse de développer une politique d'économie et de sécurisation de l'alimentation en eau de, la Ville a donc décidé d'intervenir en confiant la rénovation de cet ouvrage à un groupement d'entreprises spécialisées, les sociétés SMCE, SADE et SUBTERRA.
Les 15 premiers jours seront consacrés à l'installation du chantier et à la mise en place d'une canalisation de faible diamètre dite «by-pas» destinée à doubler la conduite principale, pour pouvoir couper l'eau en amont de la partie à réparer tout en assurant un approvisionnement minima à la ville. Le reste de la ressource sera fourni pendant la durée des travaux par le Syndicat du Bas-Languedoc. Le mois suivant sera consacré à nettoyer l'intérieur de la conduite envahie par des racines d'arbres et de végétaux qui ont profité des fissures pour s'y infiltrer, et à colmater ces fissures. Un mois encore sera nécessaire pour fabriquer d'après un gabarit 370m de coque en PRV (Polyester Renforcé Verre) qui prendra place à l'intérieur de la conduite d'origine pour en assurer l’étanchéité. L'injection d'un coulis de ciment parachèvera l'opération et permettra de structurer le tronçon réhabilité. La remise en route définitive de l'aqueduc est prévue pour la mi-juillet. Les travaux sont subventionnés à hauteur de 50% par l’Agence de l’Eau.
Afin de minimiser la gêne à la circulation que pourrait engendrer le chantier, le groupement d'entreprises s'est engagé à informer par courrier les riverains des perturbations liées à ces interventions.