SETE - La santé d'abord, pour tous
La rencontre débat « LA SANTÉ D’ABORD, POUR TOUS » a réuni plus de cinquante…
La rencontre débat « LA SANTÉ D’ABORD, POUR TOUS » a réuni plus de cinquante personnes hier, jeudi 9 mars, à Sète.
Pendant plus de deux heures, ce débat a permis de multiples échanges entre usagers de notre système de santé, médecins et soignants, de l’hôpital de Sète notamment, et candidats de la France Insoumise pour la 7ème circonscription de l’Héraut (Marie-Hélène Leclercq et Arnaud Cambon) a duré.
Pour l’hôpital de Sète, il a beaucoup été question des effets — dangereux pour la santé des patients et des soignants — les dizaines de nouvelles suppression de postes que réclame, le troisième CREF ou contrat de retour à l’équilibre financier. Les coupes dans les effectifs des deux CREF précédents n’avaient pas permis d’atteindre l’objectif financier affiché.
Cette rencontre débat intervenait le surlendemain de la Journée nationale de mobilisation pour les hôpitaux et les service publics du 7 mars.
A l’occasion de cette journée nationale, le livret thématique du volet santé du programme de la France Insoumise a été rendu public (https://avenirencommun.fr/le-livret-sante/).
Ce livret illustre nos propositions pour la santé (chapitres 67 à 71 ) dans L’Avenir en Commun, le programme de la France Insoumise porté par Jean-Luc Mélenchon aux élections présidentielles.
Vous pouvez les consulter ici : https://avenirencommun.fr.
Cette rencontre débat a permis d’aborder les difficultés, souvent graves, que rencontrent patients et soignants, et de les lier aux choix de politique de santé de notre programme.
Annexe
Nos proposition pour la santé
dans L’Avenir en Commun,
le programme de la France Insoumise
porté par Jean-Luc Mélenchon aux élections présidentielles
Notre système de soins a été longtemps reconnu comme un des plus efficaces du monde.
Il subit depuis 30 ans les effets des politiques de privatisation et de libéralisation.
Ces politiques ont eu des conséquences sanitaires néfastes.
La France est frappée par des inégalités sociales de santé parmi les plus hautes d’Europe :
• Un ouvrier vit six ans de moins qu’un cadre.
• Notre taux de mortalité prématurée est trop élevé. Nous sommes trop nombreux à mourir trop tôt.
• L’espérance de vie en bonne santé diminue depuis 2006. Nous nous trouvons vivants mais malades de plus en plus tôt, et non de plus en plus tard.
• Le taux de renoncement aux soins pour des raisons financières est en augmentation constante.
• Les cancers liés à l’environnement se multiplient. Dans le bassin de Thau, des documents ou rapports donnent la liste des produits cancérogènes émis par les activités industrialo portuaires. Il est tabou d’en parler. S’il ne faut pas effrayer les populations, ce silence démocratique reste malgré tout dangereux.
La France n’a pas de politique de santé au sens fort. Elle n’a pas de politique fondée sur des valeurs et de priorités démocratiquement débattues.
Notre politique de santé tend à être réduite à sa seule dimension budgétaire. A chaque automne, elle est traitée sous le seul angle budgétaire, quand, à l’Assemblée Nationale, le gouvernement propose le débat du projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale.
Cette approche trop exclusive de notre politique de santé devient l’occasion de dramatiser l’expression « trou de la Sécu ». D’une part on nous dit qu’il faut réduire les dépenses publiques de santé. D’autre part on nous vante les transfert vers le secteur privé.
Nous devons débattre, pour les éviter, des effets néfastes de ces politiques
• pour notre santé
• pour les structures et les équipes de soins
Vous trouverez nos proposition pour la santé dans L’Avenir en Commun, le programme de la France Insoumise porté par Jean-Luc Mélenchon aux élections présidentielles. Ces propositions sont réunies dans les chapitres 67 à 71 de L’Avenir en Commun, le programme de la France Insoumise porté par Jean-Luc Mélenchon aux élections présidentielles. Vous pouvez le consulter ici : https://avenirencommun.fr.