Sète, un nouveau souffle PAR François COMMEINHES

Sète, un nouveau souffle
Depuis 2001, François Commeinhes a remis la ville en mouvement.

Assainissement des finances, développement économique, création d’emplois, amélioration de la sécurité : les résultats sont là, tangibles.

4000 Sétois sont revenus s’installer à Sète, générant des recettes fiscales supplémentaires

Une ville rayonnante

Grâce à une gestion efficace, de nombreux travaux ont été entrepris pour rénover le centre-ville, réhabi­liter les quais, améliorer les routes, les trottoirs, investir dans les écoles, les crèches, créer de nouvelles aires de jeux pour les enfants, réhabili­ter les églises, le temple, aménager des pistes cyclables, améliorer les services à la population, mettre en place la téléalarme et moderniser les infrastructures sportives.

Cette politique d’ouverture a rayonné au-delà de Sète avec la créa­tion de la Communauté d’agglo­mération du Bassin de Thau et du Syndicat mixte. Grâce à ce dernier, 70 millions d’euros ont été inves­tis pour sauver l’étang de Thau et les 3 000 emplois liés à la pêche et à la conchyliculture. Toutes ces actions ont été menées dans le res­pect du développement durable et sans hypothéquer l’avenir.

Bien au contraire, Sète s’est dotée pour la première fois d’une programmation urbaine. Cette politique urbanis­tique a créé les conditions propices à l’accueil de nouvelles entreprises et à la préservation des espaces naturels du Bassin de Thau, préservant l’ave­nir pour les générations futures.

Une ville plus sûre

Installation de 32 caméras de vidéoprotection, création de brigades de surveillance de la voie publique, dispositif voisins vigilants… Grâce à une politique efficace et volon­tariste, la délinquance est en baisse : – 49, % de 2002 à 2012 pour les faits de voie publique et – 44,2 % pour les atteintes aux biens. Ces efforts doivent être poursuivis car la sécurité est la première des libertés.

Une gestion saine

Menacée de mise sous tutelle pré­fectorale en 2001, Sète voit sa situa­tion enfin s’améliorer. Depuis 2006, les taux des taxes locales (foncière et habitation) sont res­tés inchangés. La capacité d’auto­financement s’est améliorée (-0,03 en 2001 à 112 euros par habi­tant en 2013). Ce travail doit se poursuivre. L’intercommunalité doit permettre à l’ensemble des villes membres de diminuer leurs charges de personnel et de fonc­tionnement grâce à la mutualisa­tion des services.

Un nouveau souffle

De 2000 à 2010, Sète a créé plus de 1500 emplois. Le SCOT va permettre à la ville d’accueillir de nouvelles entreprises. À l’entrée Est, 70% de l’espace sera consa­cré à des zones d’activité économique. Avec le dévelop­pement de la plaisance porté par la Région, Sète s’est dotée de nouvelles opportunités pour capter les retom­bées économiques liées à cette activité.

Un patrimoine naturel sauvegardé

55 millions d’euros ont été investis dans la sauvegarde du Lido de Sète à Marseillan. Ce chantier a été reconnu pilote au plan européen pour tous les programmes de lutte contre l’érosion. Aujourd’hui, les Sétois profitent de plages élargies, d’une promenade piétonne et cyclable et d’espaces de qualité en front de mer.