TUERIE A LA PREFECTURE DE POLICE DE PARIS - L'une des victimes était héraultaise
Emmanuel Macron a rendu hommage ce mardi matin aux quatre fonctionnaires de la Préfecture…
Emmanuel Macron a rendu hommage ce mardi matin aux quatre fonctionnaires de la Préfecture de police de Paris tués par leur collègue radicalisé Mickaël Harpon.
Le chef de l’Etat a prononcé un discours dans la cour de la préfecture au cours duquel il a promis un « combat sans relâche » « face au terrorisme islamiste », appelant « la nation toute entière » à « se mobiliser » face à « l’hydre islamiste ».
Auparavant, le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a remis la Légion d’honneur, à titre posthume, aux quatre victimes, Damien Ernest, Anthony Lancelot, Aurélia Trifiro et Brice Le Mescam, .
Ce dernier, adjoint administratif à la Préfecture de police, était originaire de Montpellier. Celui qui se destinait à devenir comédien ou metteur en scène avait finalement passé un concours administratif tout en exercant sa passion par ailleurs. Après le cours Florent, il était passé par le Studio 34, école de théâtre parisienne. « Brice était fantasque, débridé, plein d’envie et d’énergie », témoigne Camille, l’une de ses camarades, au Parisien. « C’était un clown capable de porter plusieurs masques. Il n’aimait pas tellement l’idée de porter un uniforme. J’ai été surprise d’apprendre plus tard qu’il était rentré dans la police… ». Il avait aussi travaillé dans une entreprise de communication. Habitant dans le 17e arrondissement de la capitale, il était aussi un défenseur assumé des droits des homosexuels, communauté dans laquelle il était très connu, ajoute un de ses proches.