Université de Montpellier : le 2e nanosatellite est en orbite !

Ce vendredi 23 Juin, vers 6h du matin heure française, sur un lanceur PSLV depuis l’Inde par l’ISRO (agence spatiale indienne), ROBUSTA 1B , deuxième nanosatellite développé par l’Université de Montpellier, a pris son envol. Un nouveau pari technologique réussi pour les étudiants de l’Université de Montpellier, 5 ans après le lancement du 1er nanosatellite français dans l’espace, le désormais historique ROBUSTA…

Le lancement de leur deuxième nanosatellite, ROBUSTA1B, initialement prévu en 2016 par SpaceX depuis les Etats-Unis, avait été reporté à plusieurs reprises suite à l’explosion d’un de leur lanceur. Prévu ce vendredi 23 Juin, sur un lanceur PSLV depuis l’Inde par l’ISRO (agence spatiale indienne), les premières images du lancement viennent d’être mises en ligne. Elles sont disponibles sur Youtube (en replay sur YouTube en cliquant ici).  Ce moment était très attendu par la cinquantaine d’étudiants montpelliérains et nîmois qui ont contribué durant leurs stages et thèses à la mise au point de ce CubeSat de 10 cm d’arête. Après plusieurs passages au-dessus de Montpellier, le nanosatellite est 100% opérationnel et va pouvoir poursuivre sa mission.

Le Centre Spatial Universitaire français à Montpellier

Ce projet s’inscrit dans le cadre du projet Janus du CNES (agence spatiale française). Il encourage les nanosatellites universitaires. Il est financé à la fois par le CNES et la Fondation Van Allen, qui accompagne stratégiquement et financièrement le 1er Centre Spatial Universitaire français, à Montpellier.

Ce Centre accueille les étudiants en stages ou projet d’études pour réaliser de A à Z des nanosatellites. L’objectif est éducatif. Il permet d’offrir une formation concrète d’excellence aux étudiants, selon les mêmes méthodes et exigences que la profession. Avec en ligne de mire l’envoi en orbite de leur nanosatellite.


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Des étudiants qui intègrent Airbus

Laurent Dusseau, Directeur du Centre Spatial Universitaire, explique : “Environ 50 étudiants ont travaillé sur ce nanosatellite pendant 4ans, de 2012 à 2015, encadrés par les académiques et en interaction avec des industriels. La particularité du projet est qu’ils ont tout développé de A à Z, en maîtrisant l’ensemble de la technologie. Depuis les exigences techniques (sous vide, grande chaleur, grand froid, radiations spatiales…) aux documentations spécifiques pour les agences spatiales, en passant par la gestion de projet, ils ont développé les compétences de professionnels et sont aujourd’hui prêts à l’embauche”. C’est d’ailleurs l’objet premier du centre Spatial Universitaire. Parmi les anciens étudiants de l’aventure ROBUSTA, déjà plusieurs d’entre eux sont aujourd’hui salariés du CNES, de 3DPlus, d’Airbus…


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