Enseignement — Vendargues

Vendargues : récréations actives, écologie, calèches, la Ville réinvente le quotidien des enfants

Lors d'un échange approfondi visant à faire le bilan des réalisations et des défis de la première partie du mandat de Guy Lauret, maire de Vendargues, l'élu est revenu sur la politique audacieuse et originale envers la jeunesse.

Quels sont les projets en cours en matière d’éducation ?

Guy Lauret : Nous avons réalisé des extensions et nous travaillons sur la désimperméabilisation des cours d’école. Les projets se poursuivent et cette année, quatre établissements seront concernés. Nous avons également inauguré le Lieu d’Accueil Enfants-Parents (LAEP) et nous discutons régulièrement de la création de la future école. Sans oublier les aménagements de pistes cyclables et les mesures de régulation du trafic pour sécuriser l’accès aux établissements scolaires.

Nous sommes également engagés dans deux projets, j’espère qu’ils aboutiront. Il s’agit de la construction d’un collège et d’un lycée. J’espère que nous aurons bientôt de bonnes nouvelles à ce sujet. Les communes de Castries, Le Crès et Mauguio sont saturées, donc nous nous sommes réunis autour de la table, les quatre communes ensemble. Pour le lycée, nous avons lancé un appel à candidature et j’ai été informé que des nouvelles seraient annoncées prochainement. Pendant longtemps, le dossier n’avançait pas, donc nous sommes heureux de constater un certain mouvement.

Vous avez également prévu d’intervenir dans le quotidien des enfants…

Guy Lauret : Oui, nous allons introduire de nouvelles innovations dans leur vie quotidienne. En fait, nous avons reçu une demande pour occuper le temps de la pause méridienne, c’est-à-dire la récréation entre 12h et 14h. Au départ, je pensais que les enfants avaient besoin de calme après autant d’animations et de concentration, mais cette demande est revenue à plusieurs reprises. Alors nous avons dit “Banco”. En conséquence, des associations interviendront aux frais de la municipalité pour proposer des activités actives ou culturelles.

Fait insolite, la municipalité mise également sur les calèches pour le transport scolaire…

Guy Lauret : À Vendargues, les chevaux sont considérés comme des fonctionnaires territoriaux et nous les utilisons non seulement pour assurer le ramassage des déchets, mais aussi pour le transport scolaire. C’est une initiative insolite, qui fait partie de notre ADN et qui présente une réelle dimension écologique. Ce pari audacieux nous vient de Max Rascalou, fondateur de l’Association Vendargues élevage équitation Camargue (Aveec), et il a rapidement prouvé son utilité en matière de régulation du trafic. Les chevaux de trait obligent la circulation à ralentir, les enfants n’arrivent pas en retard parce qu’ils ne veulent pas manquer la calèche… C’est très incitatif. Ce sont les parents qui se font réprimander s’ils prennent trop de temps. C’est aussi une belle réussite sur le plan social, car la situation financière des parents ne se reflète plus dans les voitures stationnées devant les écoles. Récemment, nous avons ajouté une calèche dans le quartier de l’Eden, avec deux arrêts, car il était hors de question que ces enfants n’aient pas accès à ce service. Nous recevons énormément de demandes pour que nos chevaux se déplacent dans d’autres communes, preuve que c’est un exemple que d’autres souhaitent suivre.

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