Droit

Vias - Supplique de Monsieur le Maire : « c'est pas moi…c'est l'autre »

Réunion publique du 25 mai : Supplique de Monsieur le Maire : « c'est…

Réunion publique du 25 mai : Supplique de Monsieur le Maire : « c’est pas moi…c’est l’autre »
Que dire de cette réunion provoquée par le premier Magistrat, si ce n’est que durant près d’une heure Monsieur le Maire s’est efforcé de convaincre une poignée de « fans inconditionnels ».

Je cite : « Le Maire n’a aucune responsabilité dans l’affaire de la ZAC. Les Viassois ne payeront pas un Euro ! ».
Son optimisme se heurte aux éléments factuels qui eux sont têtus. En effet dans les mémoires indemnitaires adressés aux parties adverses, de nombreux oublis et non des moindres, sont à souligner :

Que le résultat dépend d’une décision de justice qui sera prise envers les adversaires de la Commune : l’Etat et la SEBLI, pas moins… !

Que l’avenant n° 5 du 30/08/2001 déclarant la convention publique d’aménagement dit ceci : « l’aménagement de cette zone est poursuivi sous la direction et le contrôle de la Commune et à ses risques financiers. En conséquence, à l’expiration de la convention publique d’aménagement pour quelque motif que ce soit, l’opération étant ou non achevée, la Commune bénéficiera du solde positif ou versera une participation destinée à couvrir les charges de l’opération non couvertes… »

Que par courrier du Maire du 27 juin 2005 adressé à la SEBLI, c’est la Commune qui mettait un terme définitif à la mission d’aménageur confié à la SEBLI.

Que plusieurs interventions du Président de la SEBLI (Mr Couderc) auprès du Maire n’ont pas été suivi d’effet ; notamment sa visite en Mairie du 15/07/2005 où il est venu exposer les modalités d’une relance de l’opération. Cette relance n’aurait eu, à l’époque, aucun impact financier sur les finances communales (lettre de Mr Couderc adressé à tous les Conseillers le 20/10/06).

Que jusqu’en octobre 2005, Monsieur Saint Blancat était Vice – Président et Administrateur de la SEBLI et il a toujours approuvé l’ensemble des procédures et des comptes tant en Conseil d’Administration qu’en Assemblée générale de la Société.

Vous admettrez que pour ces raisons, et d’autres, nous soyons moins optimistes que lui, et que contrairement au comportement du Premier Magistrat, nous ne sommes pas là pour anesthésier les Viassois mais pour leur faire prendre conscience que notre avenir financier dépend plus d’une décision de justice que de paroles incantatoires de notre Maire.

D’ailleurs lui-même, commence à prendre les précautions financières, face à une éventuelle décision à l’encontre de la ville :
– vente de deux terrains pour programme immobilier : « les trois-quarts des recettes seront consignés par principe de précaution » (lettre municipale mai 2007).
– Intégration dans la dette du budget communal 2007 d’une avance de 335 000 € consentie par la Commune à la Sebli (CM du 19/12/03).
– Déclaration par la Caisse d’Epargne de la déchéance du prêt consentie par la Caisse d’Epargne dont la dette (environ 1 million d’euros) est inscrite au budget.

N’en déplaise à Monsieur le Maire, nous nous battrons pour informer concrètement tous les Viassois sur ce délicat dossier. L’avenir d’une Commune passe par une gestion rigoureuse et une concertation infaillible. Pour l’instant, l’entreprise d’information du Maire s’inscrit plus dans un contexte préélectoral que juridique. En effet, il sait bien que la justice tranchera ce long et coûteux contentieux dans de nombreuses années. Pendant ce temps et déjà depuis 24 mois, 8 200 € par mois de pénalités viennent alourdir la dette. Et pour combien de temps encore ?

Avec la créativité de chacun, et après consentement de tous (professionnels et particuliers), la ZAC, poumon économique de notre commune, doit survivre ; mais encore faut-il vouloir s’en donner les moyens avec des concepts transparents et précis. Dans ce cas vous pourrez compter sur nous !

Le Bureau Avec Et Pour Vias
(Nous tenons tous les documents cités à votre disposition)

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.