VILLENEUVE LES BEZIERS - Discours de Fabrice SOLANS à l'occasion de la cérémonie commémorative du 14 juillet
Discours de Fabrice SOLANS, maire de Villeneuve-lès-Béziers, à l'occasion de la cérémonie commémorative du…
Discours de Fabrice SOLANS, maire de Villeneuve-lès-Béziers, à l'occasion de la cérémonie commémorative du 14 juillet.
“Villeneuvoises, Villeneuvois,
Mesdames et Messieurs les représentants des Anciens Combattants,
Mesdames et Messieurs les bénévoles et les représentants des associations de bénévoles
Mesdames et Messieurs les représentants du corps médical public et privé,
Mesdames et Messieurs les employés municipaux,
Mesdames et Messieurs les Elus,
Chers amis,
Il est de coutume qu’un maire nouvellement élu fasse un discours à l’occasion du 14 juillet, jour de fête nationale.
Une fête instituée le 6 juillet 1880 pour commémorer la prise de la Bastille le 14 juillet 1789, mais aussi -et c’est moins connu- pour célébrer la Fête de la Fédération du 14 juillet 1790, symbole de l'union de la Nation qui allait bientôt donner naissance à la République.
Aujourd’hui, c’est cette union et ce rassemblement républicains que j’ai souhaité mettre en avant.
Traditionnellement, le 14 juillet est un symbole de fête, de joie partagée et de fraternité universelle, mais vous le savez, avec la crise sanitaire que nous avons vécue et l’incertitude dans laquelle nous nous trouvons, c’est une journée particulière qui s’annonce : pas de feu d’artifice, pas de retraite aux flambeaux, pas de bal populaire. Croyez-moi,
j’en suis le premier désolé mais je vous promets que nous nous rattraperons.
Habituellement, à Paris, ce sont les militaires qui défilent sur les Champs-Elysées, mais cette année le protocole est quelque peu bousculé par l’hommage de la Nation rendu aux soignants et c’était la moindre des choses.
J’ai tenu moi aussi à rendre un hommage particulier à toutes celles et ceux qui se sont mobilisés, qui ont donné de leur temps sans compter, ou qui sont venus en aide à celles et ceux qui en avaient besoin au cours de cette période totalement inédite depuis près d’un siècle.
Certains, par leurs professions souvent considérées à tort comme secondaires, parfois même méprisées, nous ont permis de manger, de boire, d’avoir nos poubelles régulièrement vidées, de lire notre courrier et j’en passe. Ils ont montré qu’ils étaient indispensables à la société et
ont même pris des risques pour participer à cette incroyable chaîne de solidarité qui s’est mise en place en quelques jours, dès le confinement annoncé par le gouvernement.
Parmi eux, l’ensemble du personnel de santé qui a œuvré sans répit pour soigner et rassurer la population. Je pense aussi au don du sang qui a maintenu son activité ou aux couturières qui, dans l’ombre, ont passé un temps fou à fabriquer ces masques qui nous ont tant fait défaut à cause de l’impéritie d’une partie de la classe dirigeante.
Et, bien sûr, je me devais de rendre un hommage appuyé à l’ensemble du personnel communal, -EHPAD, CCAS, Police Municipale, services techniques et administratifs- dont je salue l’attitude exemplaire pendant le confinement et encore aujourd’hui.
L’hommage rendu ce jour à toutes celles et ceux qui ont maintenu le pays à bout de bras durant deux mois ne me fait pas oublier d’avoir également une pensée profonde pour les citoyennes et citoyens qui ont payé un lourd tribut, celui de tout le poids du sang, en combattant à chaque fois que cela a été nécessaire pour défendre la Patrie en danger. C’est pourquoi je vous propose, après la traditionnelle Marseillaise, de nous rendre au Monument aux Morts pour déposer une gerbe à leur mémoire.”