Faits divers

THAU AGGLO - Minute de silence observée en hommage aux victimes du Journal CHARLIE HEBDO

Antoine DE RINALDO, premier vice-président de la CABT au nom de François COMMEINHES a observé…

Antoine DE RINALDO, premier vice-président de la CABT au nom de François COMMEINHES a observé une minute de silence  dans le cadre de la journée de deuil national après l'attentat meurtrier au siège du journal Charlie Hebdo.

Suite aux tragiques événements qui ont eu lieu hier,  mes premières pensées vont aux victimes, à leurs familles et à leurs proches.

L’ignoble atteinte perpétrée à la liberté d’expression mais aussi plus généralement à ce précieux trésor qu’est la démocratie, doit nous conforter à nous tenir unis, sans courber l’échine, et plus soudés que jamais, pour affirmer haut et fort, face à la barbarie,  notre Etat de citoyens libres, fier de  défendre ses convictions, empreint, quelles que soient les divergences d’opinions politiques,  de tolérance et d’ouverture.

Il faut veiller à ne pas tomber dans le piège de l'amalgame. Un rejet et une  hostilité croissante envers la population musulmane de France – qui condamne et souffre également de ces actes ignobles- signerait la victoire de ces terroristes assassins, fanatiques religieux, qui ne défendent en aucun cas ni une religion, ni les musulmans. 

Résistons au fanatisme, à la fureur et à la violence, résistons à la peur et à toutes les conséquences de méfiance et de rejet qu'elle engendre. Ce sera là le plus bel hommage que nous pourrons rendre aux victimes de Charlie Hebdo.

Pour cela, il faut une réaction forte, ferme, unie, fraternelle. Parce qu'en France, on ne doit mourir ni pour ses idées, ses caricatures ou ses mots, chaque élu, chaque Institution,  doit condamner ces actes barbares et être le porte parole des citoyens épris d'humanité, en reconnaissant la liberté d'expression comme un bien  fondamental de notre démocratie, au dessus de toutes les croyances ou convictions politiques. Plus que jamais, nous devons représenter nos valeurs communes qui ont fondé notre République. Nous sommes tous, quelles que soient nos divergences, membres de la famille des démocrates.

Hier, la France a été également amputée d'une partie de son patrimoine intellectuel. Des dessinateurs de grand talent, des hommes d'engagement,  souvent dérangeants, des pacifistes, défenseurs nécessaires de toutes les libertés. C'est un peu comme si, il y a une quinzaine d'année, Coluche, Bedos, et Desproges avaient été assassinés en une même journée. Oui, la France est orpheline d'hommes nécessaires, parce que, comme le disait l'un d'entre- eux, Tignous : « un dessin prête à rire. Quand il est réussi, il prête à penser. S'il prête à rire et à penser, alors c'est un excellent dessin».

Charb, Cabu, Wolinski, Tignous, Honoré, Elsa Cayat, Mustapha Ourrad, Bernard Maris, Frederic Boisseau, Michel Renaud, Franck Brinsolaro, Ahmed Merabet ont perdu la vie le 7 janvier.
La France est touchée en plein cœur
.”

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