Affaire Delphine Jubillar : des spéléologues fouillent la zone où pourrait se trouver le corps
Dix mois après la disparition de Delphine Jubillar à Cagnac-les-Mines dans le Tarn, l'enquête prend une nouvelle tournure.
De nouvelles auditions ont eu lieu concernant la zone ou pourrait-être le corps de la jeune femme. Même si elle reste introuvable depuis des mois, les recherches se poursuivent.
Des spéléologues sur place
Cagnac-les-Mines, ancien bassin minier est un lieu avec des zones très difficiles pour les recherches. De nombreuses cavités vont être fouillées, une unité d’intervention de la gendarmerie spécialisée en spéléologie est sur place.
Un conflit financier
Les gendarmes de la section de recherches de Toulouse poursuivent leur enquête pour déterminer le mobile et la responsabilité de Cédric Jubillar dans le meurtre de sa femme.
En épluchant les comptes bancaires du couple, touché par des soucis financiers depuis 2015, ils ont découvert une série d’informations qui pourrait peser dans la balance.
En effet, le 15 décembre 2020, jour de sa disparition, la jeune maman s’est rendue dans une banque d’Albi pour modifier les codes de sa carte bancaire, fermer le compte commun qu’elle avait avec son mari et retirer le droit de regard qu’il avait sur ses comptes.
Lors de ses premiers échanges avec les enquêteurs, Cédric Jubillar avait lui-même évoqué une dispute avec la victime à propos de ces modifications. D’après les gendarmes, l’homme avait pour habitude d’analyser toutes les informations bancaires de sa femme pour débusquer des preuves de son infidélité. Il avait notamment consulté ses comptes les 2 et 6 décembre.
Un mari “au crochet” ?
Si les avocats de Cédric Jubillar confirment les difficultés financières du couple, ils réfutent l’idée d’un homme “au crochet” qui aurait tout perdu avec un divorce.
“Il travaillait courant décembre 2020 et même s’il puisait un peu d’argent dans le livret des enfants, il mettait un soin particulier à rembourser à chaque fois la somme empruntée et même au-delà”, a détaillé Me Alexandre Martin, second avocat de la défense.