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Agde 2008 Ouverture de la permanence : " Plus belle la ville "

L'ouverture de la permanence de Régis Passerieux, tête de liste aux élections municipales prochaines…

L’ouverture de la permanence de Régis Passerieux, tête de liste aux élections municipales prochaines de la liste « Agde 2008 plus belle la ville »  s’est déroulée jeudi dernier, au 45 de la rue Jean Roger. C’est Louis Paul DELPECH, directeur de la campagne électorale pour les prochaines municipales, à qui il est revenu d’accueillir le public relayé par Adrien TERRIBILE , puis, au nom  de la société civile par Stéphane RAVAILLE, qui, à son tour, a annoncé avec conviction son soutien à l’équipe réunie. Régis PASSERIEUX, après avoir  adressé ses remerciements à tous ceux qui ont préparé cette manifestation autour de Louis-Paul DELPECH, a exprimé son souhait de tenir un discours de vérité et de franchise aux agathoises et agathois. Il veut un vrai choix de changement.

Pourquoi une candidature nouvelle ?

« Le choix d’être candidat n’avait rien d’évident. C’est un choix difficile » soulignait Régis PASSERIEUX car « ma vie professionnelle est bien remplie, et me donne un plein épanouissement ». Mais, n’ayant pas trouvé parmi les postulants à cette fonction de Maire aucun candidat susceptible à ses yeux de menacer le maire sortant, il s’est décidé car «  la ville ne peut pas rester dans cet état, livrée aux promoteurs immobiliers privés, les paysages sacrifiés et la ville flétrie par un urbanisme galopant ». Il veut avant tout aider par cette candidature à la mise en place d’une autre équipe, enracinée dans une société civile agathoise en profond renouvellement.

 Agde ne doit pas devenir une ville dortoir

C’est en effet le constat d’une ville à l’abandon, sans activités, sans développement économique, sans échanges dans les quartiers, que font avec tristesse et découragement beaucoup d’agathois : une ville mal nettoyée, mal fleurie, mal entretenue, mal animée, et un centre ville abandonné, qui s’effondre. Agde s’enlaidit, s’appauvrit, s’isole. Le rêve agathois « d’authenticité » s’est transformé en cauchemar de « betonnisation ». Tout est fermé, verrouillé, par un petit esprit de clan, étriqué, qui replie la ville sur elle-même, dans une crispation permanente, la conduisant à l’appauvrissement, sous une chape de plomb. Régis PASSERIEUX, réaffirmait au contraire qu’une ville «  est avant tout un lieu de vie collective, un élan à donner aux projets, des capacités à se développer de façon maîtrisée ». Il ne veux pas d’une ville où l’on est enfermé dans sa solitude pour aller travailler, agir et vivre à Montpellier ou Béziers.

Face à ce constat, quels axes pour l’avenir ?

Que veut dire « plus belle la ville ? » : d’abord la restauration harmonieuse de la vie dans la Cité, en réparant, si possible ce qui a été massacré, en maîtrisant l’urbanisme, en sauvant ce qui peut l’être aux Cayrets, en stoppant le bétonnage prévu aux « champs blancs ». Il faut fleurir la Ville, la protéger des appétits immobiliers privés. L’opération du Capiscol sera ainsi remise en cause. «Plus belle la ville » c’est aussi un non ferme à la logique des clans. Une ville moderne doit s’ouvrir vers l’extérieur et non se fermer, se verrouiller. Régis PASSERIEUX  l’a martelé haut et fort : « Une ville moderne doit rassembler et non diviser, elle doit penser son développement économique et social, organiser l’arrivée d’activités nouvelles génératrices d’emplois, par exemple dans la recherche et les  nouveaux métiers. Il souhaite « redonner un avenir à la ville et mettre un terme à l’étouffement qui la tue ! »

Le cœur de ville au centre du projet

« Sans un cœur de ville vivant, attractif et partagé, la cité n’est qu’une banlieue dortoir ; pour réussir, il faut s’appuyer sur l’or bleu », à savoir notre fleuve, en développant l’activité portuaire avec la création d’un grand port de plaisance face à la place de la Marine, relié en quelques pas à la ville grâce à une passerelle piétonne enjambant l’Herault. Cette passerelle desservira aussi un parking de plusieurs milliers de place. Il faut rapprocher les services à la population en ramenant la Mairie en coeur de ville, en rénovant l’habitat, en organisant le relogement en créant une société intercommunal d’HLM et d’aménagement, en construisant des parkings de proximité sur la rive droite, en  piétonnisant intelligemment le centre ville. Bref, faire du Cœur de Ville un lieu de vie…et réaliser un projet eco-touristique et patrimonial cohérent autour du fleuve, reliant par une continuité d’activités et d’aménagement la ville historique au Grau. La Communauté d’Agglomération doit trouver quant à elle son siège à Mirabelle, Agde étant la ville centre de cette collectivité.

Sélectionner rigoureusement les investissements et attirer les capitaux externes

Pour financer ces réalisations, il faut stopper le projet de centre aquatique pharaonique et dégager ainsi des crédits disponibles. Pour Régis PASSERIEUX, il ne faut pas se bercer d’illusions, les années à venir seront financièrement difficiles pour les collectivités locales. Les projets devront être rigoureusement sélectionnés et priorisés, la recherche acharnée de cofinancements publics, de l’Europe, de la Région, et du Département, et de capitaux privés doit redevenir une priorité. Il aborde franchement le sujet de l’évolution du personnel municipal, qui restera à effectif constant au cours de mandat.

Une équipe reflétant le mouvement et l’ouverture

Pour réaliser cela, il veut une équipe variée, composée d’agathois de souche, piliers indispensables, et d’agathois d’adoption, qui ont pleinement leur mot à dire. En bref, il veut un groupe vivant, reliée aux mouvements d’une population agathoise qui change, une équipe  qui prenne le flambeau du développement comme un relais vers le futur. Il promet d’apporter sa part de liens avec l’extérieur, comme un atout régénérateur, un va et vient vivant. Régis PASSERIEUX conclue son propos en ces termes :
« Oui Agde doit, par son humanisme, redonner optimisme à sa population.
 Les choses changent si vous le décidez.
Agde peut s’ouvrir si vous le décidez.
Ensemble, mes amis, allumons cette étincelle ! »

Un apéritif amical et convivial mit un point final à cette manifestation.

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