AGDE - AU BORD DU TERRAIN Michel MILLET RENCONTRE AGDE-CAVAILLON par Henri GEOFFROY

Deux anciens du monde d’Ovalie se rencontrent, non pas pour parler politique mais du passé qui les rapproche. Henri Couquet et Roland Calas, deux figures locales bien connues.

 Henri Couquet fit partie d’une fratrie de joueurs craints sur tous les terrains. Rien que d’évoquer, Valras et ses pescaïres, Vendres et sa pépinière biterroise et Cers, le village typique gaulois avec une équipe de durs au mal et jouant « petit périmètre », on en tremblerait encore, tant ces villages ont marqué le rugby languedocien.

Roland Calas, lui,  côtoya sur les bancs du Lycée, JP Hortoland , qui deviendra peu après un fameux pilier à l’ASB. Roland  nous a avoué même qu’il profitait de la stature de Jean-Pierre, pour se cacher de ses écarts de conduite… Et nous qui pensions  que Roland était l’exemple de l’élève sérieux. comme quoi, on est toujours rattrapé par son passé et cela à cause de ce rugby !

On lui pardonne car Roland, depuis,  s’est toujours intéressé au rugby pour devenir un supporter fidèle du ROA.

Sur le chemin menant aux bancs de touche, agréable rencontre avec Jean-Louis Mazas, formé en biterre.  Jean-Louis déclare qu’il est le dernier des Mohicans, le dernier à porter lo beret. Le couvre-chef  tant prisé de nos anciens. Jean-Louis, en phases finales, si le ROA va dans le Béarn ou au Pays Basque, tu en verras des bérets ! Ca se transmet de père en fils.

Nous voici sur le bord de touche, on y retrouve toujours les mêmes forces vives avec l’inamovible Max Isidro dans le rôle de Monsieur Loyal , l’envoyé spécial de Midi-Libre , M. Fize qui s’est pris d’affection pour le ROA et qui est accompagné de son fidèle et excellent photographe.

Nous retrouvons aussi Antoine Guinet, manager général, aujourd’hui très peu sollicité et qui pourra enfin voir un match sans pression.

Non, ce n’est pas les prémisses de la campagne ! Toujours est-il que se présentent à l’heure de jeu, le Député-Maire, Gilles d’Ettore accompagné d’André Tobéna, adjoint aux Sports.

Et tout de suite, les problèmes de stationnements sont évoqués. Certains ont tourné presque une mi-temps, d’autres seraient repartis pour se garer en rase campagne. Sans compter la gêne occasionnée aux adeptes du Centre Aquatique et qui sont spoliés.

« Mais, c’est bon signe, le Centre Aquatique est victime de son succès ! » lance notre Maire.

Et de poursuivre : « rassurez-vous, vous pensez bien qu’on s’est rendu compte de cet afflux. La montée en puissance du ROA et du Centre Aquatique est une bonne chose et de nouveaux parkings vont être aménagés. »

En effet, car si par malheur Béziers redescend et que par bonheur, Agde monte…nous aurions droit à un derby qui ferait exploser tout l’Hérault de l’Ouest.

En parlant de l’ASBH, notre ancien champion de France et international, Didier Cambérabéro tend l’oreille quand on parle de Béziers. Son neveu Mathieu devient au fil des matches le titulaire de ce poste, ô combien historique, occupé qu’il fut par des demis de grande classe comme Danos et Astre. Didier suit de très près la jeune carrière de Mathieu qui perpétue la dynastie des Cambés.

Un scoop ! Dans les tribunes, on reconnait Mickael de Marco du Montpellier Hérault Rugby. Ce jeune seconde ligne serait sur les tablettes de Philippe Saint-André pour suppléer Millo-Chluski, gravement blessé à une épaule. On reconnait aussi Macurdy, son ancien équipier, néo agathois, blessé.

Le match est terminé. Les entraîneurs regroupent les troupes. Jean-Michel Millet clame sa satisfaction et félicite le groupe. Le bonus offensif étant la cerise sur le gâteau.

Le technicien Cambé, plus calme, savoure cette victoire de 34 à 6 devant une équipe de Cavaillon très jeune et très joueuse.

Après un déplacement dans la Vallée du Girou, le Stade M. Millet recevra les catalans de Thuir, le 22 janvier.

Henri GEOFFROY