Faits divers

AGDE - Des Urgences à Agde. Vite !

La réduction de l’accueil d’activités médicalisées à l’hôpital Saint-Loup d’Agde relance une polémique sous…

La réduction de l’accueil d’activités médicalisées à l’hôpital Saint-Loup d’Agde relance une polémique sous forme d’un ping-pong préélectoral entre les supporters des deux derniers gouvernements qui ont pourtant œuvré à leur façon à la casse de l’hôpital public.

Car au bout du compte, il est une évidence : tous les choix faits au niveau des Hôpitaux du Bassin de Thau ont été validés par les autorités y compris au plus haut niveau.

On tente de nous expliquer que ces choix sont responsables des déficits qui justifient dans le cadre d’un troisième contrat de retour à l’équilibre financier (CREF) de réduire les activités dont celle du service d’accueil médicalisé d’Agde et de baisser les emplois, 50 cette fois ci qui s’ajoutent aux précédents pour atteindre 10% des effectifs totaux.

« Il n’y a rien à faire » déclare Gilles D’Ettore le 7 avril. 

Pas d’accord du tout. Tout reste à faire et tout est possible.

J’ai envie de poser quelques questions : fallait-il renoncer au choix d’un hôpital multi sites ? Abandonner la filière gériatrique ? La psy ? Renoncer au développement du bloc opératoire ?

Les Hôpitaux du Bassin de Thau sont-ils utiles ou pas ? Un service d’urgence dans une ville comme Agde qui atteint les 200 000 habitants en été est-il nécessaire ou pas ? Un service public de santé est-il indispensable ou pas ?

Si comme moi vous répondez par l’affirmative à toutes ces questions alors, comme moi, vous exigerez une autre politique de santé publique. Si toutes ces missions sont utiles et nécessaires alors les moyens doivent être à la hauteur.

Au lieu de ça, les politiques publiques depuis 2003 vont dans le même sens : un grand écart entre les dépenses obligatoires d’un service public et la baisse des dotations. Un paiement à l’acte et une baisse autoritaire des tarifs, une baisse d’activités imposée qui ajoute du déficit au déficit. La baisse d’activité n’est pas la solution. Pas plus que le choix de développer les structures privées qui sont à vocation lucrative et qui, à terme, choisiront leurs activités et sélectionneront leur clientèle.

Une autre politique de santé est possible !

Instruire un dossier pour l’obtention d’un vrai service d’urgences à Agde est une priorité politique absolue qu’un Député se doit de porter et d’accompagner. Ce sera une des priorités de mon mandat.

« On ne soigne pas les gens avec du béton ! ». L’humain d’abord !

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