Droit

AGDE - Dissoudre, ah bon! par Louis-Paul DELPECH pour le MRC 34

On n’entend plus que çà depuis la présentation du Gouvernement Valls 2 ! Mais…

On n’entend plus que çà depuis la présentation du Gouvernement Valls 2 ! Mais dans quel but ? La situation est telle que la majorité actuelle serait balayée sévèrement mais pour en désigner quelle autre ? L’UMP et ses alliés potentiels n’en veulent pas, en tous cas c’est dit et répété à longueur de journaux d’info. On peut comprendre pourquoi. Reprendre la gouvernance d’une France encore plus abîmée qu’en 2012 après 10 ans de pouvoir continu, ne doit pas réjouir les fauteurs originels de nos déboires. Pensez donc, ils s’y noieraient sans délectation jusqu’à l’échéance de 2017. Bravo à Chirac d’avoir compacté le temps politique au point de nous faire vivre sans discontinuer une campagne électorale permanente. Où est la place pour l’action quand on ne pense qu’à sa réélection ?

La seule qui en veut de ce pouvoir alors devenu disponible, c’est Marine Le Pen. En ce moment, elle doit se friser la moustache (pardon pour l’expression triviale !) devant tant de renoncement, de manque courage ou d’audace de ceux qui nous gouvernent alternativement depuis tant d’années. Sûr qu’ils seront  nombreux celles et ceux qui, à force de déceptions, soit resteront encore une fois chez eux, soit franchiront le pas conduisant à satisfaire l’envie de celle qui figure désormais en tête de tous les sondages.

Dissoudre donc, peut-être pas tout de suite. Il existe une majorité à l’Assemblée Nationale élue par le peuple. Malheureusement elle est élue sur un programme défini au Bourget par le Chef de l’Etat mais qui est, tous les jours, abandonné sinon  renié. Tous ceux qui ont porté cet espoir d’un changement politique sérieux et conquérant devant les défis mondiaux en sont pour leurs frais. En tous cas jusqu’à  aujourd’hui. Mais il existe une solution moins traumatisante et plus dynamisante. En effet, que Valls porte devant l’Assemblée Nationale la question de confiance et là nous verrons bien si nos élus, et parmi eux les frondeurs, ont le courage de confirmer leur opposition à la politique prônée et rejeter ce gouvernement. Il sera alors encore dans les pouvoirs du Président de la République de désigner un autre premier ministre pour une autre politique, celle tracée au Bourget. La majorité actuelle s’en trouvera renforcée et un gouvernement ouvert à des ministres de ces forces additionnées pourra redonner de la confiance aux français. Qu’une vraie politique progressiste soit clarifiée avec des échéances datées et tout le monde s’y retrouvera, Peut-être pas ceux qui ont perçu des augmentations de dividendes ponctionnés sur les aides de l’état. Mais là je n’en suis pas offusqué, au contraire.

Je ne suis pas le seul à penser à cette solution, mais les médias se gardent de l’évoquer ! Pourquoi ? Allez savoir!

Et moi dans ce gouvernement je verrai, pour une pige de courte durée, le retour de Jean-Pierre Chevènement, le seul capable de faire transformer la monnaie unique en monnaie commune pour enfin mettre les entreprises françaises en véritable concurrence avec les groupes étrangers. L’Euro surévalué est une catastrophe qui condamne toutes les solutions très coûteuses aux fonds publics mais veines depuis des années. L’Allemagne sera obligée de suivre cette évolution, sinon avec l’arrivée d’un pouvoir différent en France c’est la sortie de l’Europe et donc de cette monnaie qui est programmée. Ceci pour le bien de qui ? Pas des français, pas des allemands, pas des européens. La solidarité entre ces peuples, volonté des pères fondateurs, ne pourra se construire que sur des monnaies fluctuantes au sein d’un euro comme monnaie d’échange avec le reste du monde. La technique n’est pas simple pour nous citoyens ordinaires mais les économistes sérieux et les banquiers patriotes savent de quoi il est question.  Sûr que cela ne résoudra pas tout, mais au moins une piste de renouveau s’ouvrira ! Si c’est bon pour le moral, cela peut l’être aussi pour le reste !

Si cette nouvelle formule appliquée est présentée devant l’Assemblée Nationale et qu’elle est rejetée, alors la dissolution s’impose. Mais pour  quel avenir ?

Républicainement vôtre, Louis-Paul DELPECH

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