AGDE - "En 2050 la mer aura augmentée de 60 cm, nous devons nous y préparer !" par Alexandre LARREY
L’heure est venue d’agir mes amis, nous devons cesser d’attendre l’arrivée des prochaines catastrophes…
L’heure est venue d’agir mes amis, nous devons cesser d’attendre l’arrivée des prochaines catastrophes climatiques en espérant qu’elles nous épargnent individuellement. Il est hélas trop tard pour les éviter et elles seront de plus en plus fréquentes, pire de plus en plus violente. La seule chose que nous puissions faire à présent c’est de nous adapter à ces changements climatiques, plus exactement de redessiner l’aménagement de notre ville.
Nous adapter plutôt que de vouloir lutter
Notre territoire est structuré et développé en fonction de l’environnement et du climat qui nous était favorable jusqu’il y a pas si longtemps, mais le changement climatique rapide est porteur de modifications importantes sur nos conditions de vie et les conditions d’accueil de la population estivale (environnement, ressources naturelles et agricoles, activités économiques, rythmes de vie, confort ou santé) nous met devant le défi que nous devrons relever dès maintenant et pour les prochaines décennies, est donc de nous adapter aux conséquences de ce bouleversement climatique.
Si nous parvenons à adapter nos infrastructures et nos modes de vie, alors nous diminuerons les risques de conséquence des catastrophes naturelles et nous en réduirons ainsi les dégâts matériels et humains.
En trente ans, la mer est montée de 8 cm et les vendanges ont avancées en moyenne de 18 jours
Avec + 1.5° gagné et 24 litres d’eau/m3 perdus sur ces trois dernières décennies, inutile de dire que ces chiffres ont un réel impact sur notre écosystème, sans parler des facteurs qu’ils représentent d’un point de vue météorologique (épisodes méditerranéens, tornades, tempête…). L’élévation du niveau de la mer accentue les risques de submersion lorsque des pluies diluvienne s’abattent sur notre territoire, les vagues de chaleur deviennent de plus en plus fréquentes et sévères (de l’ordre de 2 fois plus fréquents à horizon 2050) et ne sont plus limités à juillet-août. Les sécheresses s’accentuent, et surviennent en toute saison. (voir tableau de l’Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'énergie)
L’urbanisation et l’imperméabilisation des sols accentuent de surcroît ces impacts, en particulier le ruissellement des eaux. Presque 10% du territoire français est artificialisé (dont 42% pour l’habitat et 28% pour les infrastructures de transport) et 2/3 des sols artificialisés sont imperméabilisés (37% à destination des infrastructures de transport, essentiellement routières) ce qui accentue les phénomènes de ruissellement des eaux et d’inondation des zones habitées. (voir carte en fin de texte).
Des risques sociaux et économiques bien réels
Les risques qui pèsent sur nos infrastructures sont bien réels et ils doivent être pris en considération par nous tous sous peine d’énormes pertes à moyen et long terme. En effet, dans la mesure où les habitants et les acteurs économiques ne présentent pas tous la même vulnérabilité face au changement climatique, il y aura inévitablement un déséquilibre d’adaptation qui creusera un trop large écart entre ceux qui ont les moyens d’investir et ceux qui ne les ont pas. Surviendra alors un déclin de notre économie touristique du fait d’un manque homogénéité de l’offre d’accueil. Il est donc plus que nécessaire que l’équité et la solidarité soient impulsées par la municipalité pendant toute la durée d’adaptation à ces changements climatiques.
Un accompagnement pour les particuliers et les professionnels lors du vote du budget local
Dés notre arrivée, lors de l’établissement du budget en avril 2020 nous soumettrons au conseil municipal que soit mise en place UNE AIDE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE qui permettra d’accompagner financièrement les habitants, les associations, les commerçants et les entreprises sur les investissements de confort et d’adaptation au changement climatique, pour les logements individuels et les infrastructures commerciales. Plus exactement cette aide permettra de participer au financement de climatiseurs individuels et collectifs, de brumisateurs de terrasses, d’ombrages naturels, de pergola bio climatique, récupérateurs d’eau, d’aires de lavage avec retraitement des eaux usée, piscines naturelles (…).
Une étude financière sera également aussi effectuée pour équiper certains espaces publics comme les écoles, les maisons de retraites, les promenades, les rues commerçantes de pavés rafraichissants autonomes en eau et en électricité.
Pour chaque euro investit dans la lutte contre la chaleur et la sécheresse, un autre sera dédié au financement de travaux permettant un meilleur ruissellement des eaux de pluies et de laisser la mer s’exprimée.
Nous détaillerons le financement de ces aides dans notre programme qui paraîtra en début d’année 2020.