Faits divers

AGDE - Patriotisme : Commémoration du souvenir du massacre de la rue d’Isly

 Mardi 26 mars, au cimetière, a eu lieu la commémoration du souvenir du massacre…

 

Mardi 26 mars, au cimetière, a eu lieu la commémoration du souvenir du massacre de la rue d’Isly, en présence du Maire Gilles D’Ettore, de Sébastien Frey, Premier Adjoint au Maire et Conseiller Départemental, de Robert Craba, Adjoint au Maire délégué aux Associations Patriotiques et Président de l’Amicale des Français d’Afrique du Nord, des porte-drapeaux et des représentants des associations patriotiques. Le souvenir de ce massacre reste douloureux pour nombre de ceux qui ont dû fuir l’Algérie française après l’année 1962. La fusillade du 26 mars 1962, dite de la rue d’Isly est symbolique de cette époque et du contexte qui a mis fin à la guerre d’Algérie. C’est en effet, là, que des Français manifestants pour l’Algérie française ont été mitraillés par les forces de l’ordre françaises, faisant 82 morts et plus de 200 blessés. Après les dépôts de gerbes et les honneurs rendus aux morts, Robert Craba a pris la parole pour évoquer le sentiment amer qu’a laissé cette tragédie. « Souvenez-vous des martyrs de la rue d’Isly qui seront fauchés par des balles françaises, leur sang entache le drapeau de notre Nation. Nous n’oublierons rien. Jamais. Nos cœurs seront leurs refuges, nos mémoires seront leurs saluts. Aux innocents, aux immortels de l’Algérie française, nous nous inclinons devant vos tombeaux, devant vos croix, devant vos mémoires éternelles ! 57 ans après, il paraît aussi important de laisser une trace pour nos enfants et petits-enfants, et, très modestement, un témoignage pour l’histoire… ».

Le Maire Gilles D’Ettore a ensuite pris la parole « Agde est toujours très fière d’honorer les pieds-noirs. Nous sommes fiers de nous souvenir de ces moments si douloureux. Nous sommes peu fiers de voir cette tache indélébile dans notre histoire qui a vu des soldats français tirer sur des Français. Peu fiers de voir à quel point l’incohérence peut atteindre ce paroxysme de nos gouvernants de l’époque qui avaient un peu perdu la raison, étant trop loin des faits, pour donner l’ordre à des soldats de tirer sur les leurs. Peu fiers, mais droit. Droit car nous savons à quel point les pieds-noirs étaient fiers d’être Français. Eux, qui avaient amené tous ces éléments de civilisation dans ce beau pays qu’était l’Algérie. Eux, qui auront laissé, je l’espère, les ferments d’un renouveau démocratique dans ce pays qui – on le voit – est aux prises entre les sirènes islamistes et les vestiges d’un pouvoir issu du Front de Libération National, aujourd’hui à l’agonie. Oui, chers compatriotes, vous pouvez être fiers d’avoir été acteurs de deux guerres mondiales, d’avoir mené la civilisation dans cette partie d’Afrique, et être fiers d’avoir su tout reconstruire après avoir tout quitté là-bas. Nous serons toujours à vos côtés, ici à Agde, pour rappeler à quel point lorsqu’on gouverne un pays, il faut prendre des décisions courageuses et des décisions qui ont du sens ».

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