AGDE - Transparence et secret de Polichinelle ... par Antoine Allemand

Jeudi 26, une vingtaine de personnes se rassemblent dans le hall du Palais de Congrès du Cap pour assister à la réunion du comité de quartier, suite à l'information parue dans le quotidien régional du mardi 24 octobre.  

– 18 heures pétantes, l'heure du rendez-vous : se trouvent là, outre quelques résidents du Cap, 3 ou 4 agents municipaux dont certains chargés de la communication, le vice-président d'Agathé ayant en charge le Cap, un élu d'opposition (Didier Denestebe) et deux élus de la majorité ( Angèle Thomasset et Gérard Grillet )…Mais point de grand maître de cérémonie.
– 18 heures 15 : RAS; l'exactitude n'étant que la politesse des rois, chacun décide de prendre son mal en patience.
– 18 heures 30 : arrivée du chef de la PM; salutations, interrogations, manifestation de quelques signes d'impatience.
– 18 heures 40 : un premier couple de résidents décide d'aller tuer le temps ailleurs.
– 18 heures 50 : les autres « participants » leur ont emboîté le pas. Ne restent plus que les « officiels »
– 18 heures 57 : Sébastien Frey, suivi des membres du comité de quartier, fait une entrée sans fanfare et fonce droit dans l'escalier qui mène au sous-sol.
Remis sur le droit chemin par ses colistiers, il rectifie sa route et pénètre tête haute dans la salle ad hoc.
– Aucun mot d'excuse, aucune explication de sa part.
On apprendra de la bouche de son entourage que tout le petit groupe arrive d'un « repérage sur le terrain ».
– 19 heures (et une heure de retard) : Presque tout notre petit monde se retrouve dans la salle de réunion. Presque tous, parce que voilà notre champion de la transparence qui refuse l'accès au vice-président d'Agathé et à Didier Denestebe ( pourtant élu comme lui au conseil municipal) au prétexte qu'il s'agit d'une réunion de travail à laquelle ne sont conviés que les membres désignés du comité de quartier.

Renseignements pris et liste des membres consultée , le vice-président d'Agathé est autorisé à rester (c'est fou comme notre premier adjoint connaît ses interlocuteurs); par contre l'élu d'opposition est refoulé : il n'a pas à connaître de ce qui va être dit !

La morale dans tout ça :
– Notre premier adjoint est un marchand de salades qui ne peut condescendre à s'excuser :
– Cela aurait bien été la 1ère fois qu'une réunion de travail aurait été annoncée dans la presse
– Comment se fait-il que les membres du comité qui étaient censés se retrouver à 18 heures au Palais des Congrès se soient retrouvés ailleurs ?
– Comment se fait-il que des personnels municipaux et des élus de la majorité aient été présents depuis le début et n'aient pas informé les gens qui avaient fait le déplacement qu'il ne s'agissait pas d'une réunion publique mais d'une réunion de travail : ils étaient bien incapables de donner une information qu'ils n'en possédaient pas.
– Avant d'interdire la présence d'un élu d'opposition à une réunion de quartier, fut-elle de travail, notre adjoint devrait y regarder à deux fois et (re)lire les textes.
– En dernier ressort, le fait de vouloir refuser l'accès de la salle à des personnes qui avaient attendu son bon vouloir pendant plus d'une heure relève de la plus parfaite goujaterie
– Faut-il en penser que les sujets débattus par les comités de quartiers relèvent de la confidentialité ?
– Si c'est le cas les membres du comité sont-ils tenus au secret « professionnel » ?

Quand je vous disais : secret…Polichinelle !!!