Aux adeptes du bronzage intégral ....par Carole Fontana

Les adeptes du bronzage intégral envahiraient ils les plages des emmaillotés ? Vu cet après midi, sur la plage du Grau d’Agde, vers 16.00h, heure de « pointe » , entourée de familles avec enfants a chaque point cardinal, un couple : jeune, branché, monsieur sous un parasol en train de discuter avec sa compagne, elle-même totalement nue,  poitrine artificielle bien en vue, mais surtout position suggestive afin de bien bronzer partout.
 
C’est inadmissible, et bien sur, nombre de personnes autour en devisaient fermement, a coups de « c’est honteux » ou autres « c’est scandaleux », et surtout « sachant qu’une plage naturiste est a disposition des amateurs a moins de 4 kilomètres » !
 
Un vacancier s’est approché du couple, pour leur expliquer que leur « attitude » n’était pas correcte. Il s’est fait envoyer sur les roses. Puis la demoiselle en question a consenti a mettre le bas de son maillot, un string sans doute hors de prix, fabriqué a partir de 3cm² de tissu, avant de se tourner et d’exposer l’arrière de son anatomie au soleil, ce qui au final n’a rien changé au problème.
 
Il est sincèrement très inquiétant de voir débarquer ce genre de personnages sur des plages familiales. Le pire, c’est que cette demoiselle n’était pas la première et ne sera sans doute pas la dernière a exhiber ses attributs en dépit des bonnes mœurs.
 
Les panneaux a l’entrée des plages du Grau indiquent nombre d’interdictions (chevaux, chiens, etc…) mais en effet aucun ne précise que la plage est réservée a ceux qui portent un maillot de bain. Que s’est il donc passé exactement ? Ces jeunes touristes aficionados du nu intégral  se sont ils perdus ? Ont il jugé que le droit d’entrée au quartier naturiste était trop élevé ou les parkings trop chers ?
Ou bien, beaucoup plus inquiétant, ces touristes un peu spéciaux considèrent ils que tout est permis sur  la totalité des plages Agathoises, pas seulement sur celle du quartier naturiste ?
 
Je pense les revoir demain, je ne manquerai pas de leur poser la question.
 
Caroline FONTANA