Faits divers
BEZIERS - GARDE BITERROISE - Réaction de l'USPPM
Faisant suite à l' article paru le 19 janvier 2016 dans le journal Hérault-Tribune…
Faisant suite à l' article paru le 19 janvier 2016 dans le journal Hérault-Tribune et notamment les commentaires de
M.WEISS, Secrétaire Général de la FA-FPT, concernant la garde biterroise, nous tenions par la presente indiquer le point de l'Union Syndicale Professionnelle des Policiers Municipaux sur ce sujet.
M.WEISS, Secrétaire Général de la FA-FPT, concernant la garde biterroise, nous tenions par la presente indiquer le point de l'Union Syndicale Professionnelle des Policiers Municipaux sur ce sujet.
L'Union Syndicale Professionnelle des Policiers Municipaux n'entend pas cautionner une telle pratique et nous sommes pour l'heure satisfaits d'une telle action du Préfet de l' HERAULT et de la décision prise par le Tribunal Administratif de MONTPELLIER.
Nous ne pouvons que nous interroger d'une telle action alors que dans un passé pas si lointain, dans une grande agglomération, sans doute par un maire influent sur l'échiquier politique, disposait d'une véritable milice, de surcroît amiée, alors que les Policiers Municipaux, de cette même commune, ne l'étaient pas. Un personnel, qui à plusieurs reprises, a défrayé la chronique par ses agissements contraire à la loi. La violence engendrée, sans aucune autorité, n'inquiétait
strictement personne de son existence. Jusqu'au jour où un journaliste devait en faire les frais. (cf. MEDIAPART).
strictement personne de son existence. Jusqu'au jour où un journaliste devait en faire les frais. (cf. MEDIAPART).
On se pose la question, alors que pourrait demain dans un avenir proche, certaines collectivités l'ayant déjà annoncé, de voir naître ici ou là de véritables dispositifs qui ne seraient pas éloignés de la philosophie de M. MENARD, Maire de BEZIERS.
En effet, M. WEISS, Secrétaire Général de la FA-FPT, n'ignore pas que depuis très longtemps, sans que l'Etat n'ait eu à ce jour la volonté d'y mettre un terme, que nombre de maires ont recours aux agents de surveillance de la voie publique et ils les utilisent en violation de la loi comme de véritables supplétifs de la Police Municipale ; que nombre de collectivités recrutent des contractuels de catégorie A, anciens cadres de la Police Nationale ou de la Gendarmerie Nationale et qu'ils placent, en toute illégalité, à la direction des polices municipales, sans que le contrôle de la l'égalité ne s'exerce sérieusement ; que certaines communes vont recruter, par le biais du service civique, des jeunes sans formation et inexpérimentés, qui seront confrontés à des risques majeurs en les associant aux missions de terrain de leurs policiers municipaux dont ils ont admis des risques encourus au point de ne pas juger de la nécessité impérieuse de les armer.
Ainsi par le truchement de ces supplétifs, de ces emplois contractuels, les maires, qui sans aucun scrupule, détournent la loi, sans crainte de voir l'Etat exercer sa toute puissance. Vont-ils mettre en oeuvre une garde civique dont l'esprit et la philosophie ne seront pas si éloignés de celles du dispositif de BEZIERS ? Nous pouvons sans aucun doute craindre des dérives dont nous ne croyons pas un seul instant que ni l'Etat, ni même les organisateurs syndicales, comme la FA-FPT,
auraient la prétention, ni même la ferme volonté, de s'y opposer partout et non de manière sélective.
Qu'en pensez-vous ?