Bouzigues : Georges Andréo, un bouzigaud figure des joutes
Georges Andréo, jouteur à ses heures depuis ses 16 printemps, est une figure incontournable de Bouzigues à Loupian en passant par Balaruc-les-Bains. Portrait de ce monsieur impliqué sur le territoire.
Georges Andréo est à droite sur la photo – Cdt Photo : Hélène Bras
C’est notamment grâce à lui que ce sont déroulés à Bouzigues les tournois de joutes du 15 août : « avec cette crise et les contraintes sanitaires, les mairies ne savaient pas sur quel pied dansait. La municipalité de Bouzigues a accepté d’accueillir ce tournoi qui a ainsi pu avoir lieu » précise-t-il. 5 tournois ont ainsi eu lieu, les chariots pour les enfants s’étant déroulés le mercredi à Balaruc : « on a eu un gros succès, et tous ont eu grand plaisir à vivre ces retrouvailles ».
Bouzigaud depuis toujours
Cela fait maintenant 64 ans que Georges vit à Bouzigues. Le bassin de Thau, il l’a bien au fond du cœur et il partage son amour du coin. Son père était membre de la police municipale de la commune. Peintre en bâtiment, Georges Andréo intègre les services techniques de la mairie et s’implique dans la foire aux huîtres, puis la semaine du goût, puis dans l’ensemble des événements.
Le sport et le partage
En 1974, il rejoint les joutes balarucois, puis ira à Mèze « par amitié » quelques années. Le premier tournoi lourd à Bouzigues aura lieu dans les années 90 et des tournois de nuit durant la foire de l’huître. Viendront ensuite le critérium des écoles de joutes, le championnat de France, … Cet investissement territorial, il a toujours souhaité le transmettre : « j’ai également été président de la commission des jeunes à Loupian, j’ai suivi les équipes sportives Loupian-Bouzigues (le football notamment). Mais vous savez, on ne fait rien tout seul ! Tout cela je l’ai construit par amitié, avec mes amis, mes proches. Aujourd’hui, cela s’appelle ‘mon réseau’. Pour moi, c’est important de s’occuper des gens et de transmettre aux jeunes pour qu’ils prennent la suite un jour ». Cette philosophie il l’applique aussi dans sa famille puisque son fils est également jouteur depuis l’âge de 8 ans. La ligue régionale des joutes l’a bien compris : « ils m’ont choisi pour rejoindre un groupe dont la mission est de relancer l’esprit des joutes, leurs valeurs et de les transmettre, une sorte de ‘conseil d’éthique’ ».