Concert de Koto avec Mieko Miyazaki ce Vendredi 13 Octobre 2017
Née a Tokyo, Mieko Miyazaki débute son apprentissage du koto et shamisen auprès de…
Née a Tokyo, Mieko Miyazaki débute son apprentissage du koto et shamisen auprès de Tomizo Huruya et Sachiko Tamura. Diplômée en 1992, elle remporte en 1993 les plus haute distinctions. Choisie par la Japan Foundation pour représenter le Japon lors de manifestations culturelles internationales, ses concerts en Asie, en Europe, et aux Etats-Unis, la consacrent bientôt comme concertiste de premier plan. En 2003, son oeuvre “The Current” (koto et flûte Shakuhachi), réalisée avec Dozan Fujiwara, est élue par les spécialistes du Hogaku Journal comme l'une des 30 plus belles compositions de tous les temps pour le koto.
Ses compositions reçoivent les éloges de Miyako Itchu douzième du nom, célèbre maître de la musique pour Kabuki. Reconnaissance suprême, Mme Kazue Sawai, illustre interprète de koto, déclare: Les compositions de Mieko Miyazaki ouvrent véritablement de nouvelles perspectives et de nouvelles voies à la musique de koto.
En 2005, elle s'installe en France. Elle n'est alors qu'une musicienne anonyme jouant d'un instrument quasiment inconnu du public européen. Contre toute attente sa carrière prend alors une dimension mondiale.
Dans but de faire découvrir son instrument et la musique japonaise, elle participe en 2015 aux l'émissions TV The Voice sur TF1 et La Boite à musique de Jean-François Zygel sur France2.
Le koto est un instrument de musique à cordes pincées utilisé en musique japonaise traditionnelle, notamment dans le kabuki et le bunraku. Originaire de Chine, il fut introduit au Japon entre le VIIe siècle et le VIIIe siècle et était joué principalement à la Cour impériale ; l'usage s'en est ensuite démocratisé. Le koto est une longue cithare (en forme de dragon tapi), mesurant environ 1,80 m de long et comptant 13 cordes. La caisse est traditionnellement fabriquée en bois de paulownia évidé, et les hauts chevalets amovibles, en ivoire. Ses cordes sont en fil de soie que l'on pince avec des grattoirs en ivoire.