Enrichir le parcours éducatif des jeunes avec un stage obligatoire dès juin 2024

À partir de juin 2024, un stage obligatoire de deux semaines, du 17 au 28 juin, sera instauré. Est-ce une étape majeure dans le parcours « Avenir des jeunes » ? Oui, cette décision a pour ambition d’offrir aux élèves une immersion significative dans le réel, dans le monde du travail.

Ce nouveau stage d’observation entend briser les barrières de l’autocensure, qu’elle soit sociale ou genrée. Ce nouveau stage veut aussi préparer les jeunes à relever les défis écologiques, numériques et économiques contemporains. Le ministère mise sur une mobilisation générale des entreprises, des associations, des collectivités locales, des administrations de l’État et des hôpitaux. Ces structures sont invitées à proposer des stages via la plateforme « 1jeune1solution », accessible depuis le 6 mars 2024.

L’initiative est aussi une stratégie de « reconquête du mois de juin, » énoncée par Gabriel Attal lors de la rentrée 2023. Le but : optimiser le temps scolaire. Alors que les élèves de première et de terminale seront en période d’examen, les secondes exploreront activement les réalités du terrain professionnel.

La ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse Nicole Belloubet souligne l’importance de cette démarche et remercie les nombreuses entités qui ont « déjà, manifesté leur engagement à soutenir ce projet. » Ce stage s’ajoute au parcours d’observation en milieu professionnel effectué en 3e. Il renforce le lien entre le système éducatif et le monde du travail. Les conditions d’accueil des élèves seront encadrées par une convention, afin d’assurer une expérience enrichissante et sécurisée pour tous les participants. L’enjeu est de taille : accompagner les élèves dans la construction de leur projet d’orientation et leur offrir un véritable aperçu du monde professionnel. 

Hérault Tribune a déjà pris le rythme et la mesure de cet accompagnement en accueillant dès cette semaine une élève du lycée Joffre à Montpellier. L’établissement reçoit les épreuves du bac français en ce mois de mars, et Amira notre jeune stagiaire a pu se confronter au quotidien du métier de journaliste. 

Au programme : maitriser la rédaction d’un sujet en fonction du nombre de signes désirés, 1500, 4000, 8000. Assister et comprendre les enjeux des conférences de presse. S’entrainer à noter les déclarations importantes des intervenants. Distinguer les éléments de langage en fonction du type d’interlocuteur. Séparer et analyser ce qui est communication, informations et opinions.

Une chance pour l’équipe, Amira explique : « j’aime sortir de ma zone de confort et acquérir de nouvelles compétences […] Ce stage peut en effet être extrêmement bénéfique pour les personnes indécises et qui se sentent encore perdues, comme moi. Cela leur permettra d’explorer différentes options et de prendre des décisions plus éclairées pour leur avenir. » Prochaine étape : reportages et interviews. La rédaction d’Hérault Tribune est très heureuse de transmettre à cette jeune lycéenne, comme aux prochains stagiaires : la passion du métier de journaliste. Être toujours animée d’une curiosité insatiable, d’une capacité à analyser et à synthétiser les informations, pour les transmettre de façon accessible et pertinente.