EXCLUSIF sur RPH - Damien LERASLE présente son projet de parc Zoologique du Val d'Hérault
Entretien au micro d'Adrien Delgrange. A écouter Vendredi 10 JANVIER à partir de 13h…
Entretien au micro d'Adrien Delgrange.
A écouter Vendredi 10 JANVIER à partir de 13h et de 19h 15 sur RPH
Et lundi 13 janvier à 8 h15.
89 FM sur Agde Béziers et Pézenas
Notre consoeur du journal Midi-libre, Antonia JIMENEZ consacre l'article du dimanche 5 janvier 2014 au projet de création d'un parc zoologique sur la commune de Saint-Thibery
Un parc zoologique pour protéger les espèces
Saint-Thibéry – Le zoo de Damien Lerasle pourrait accueillir À1200 animaux, dont 80% d’oiseaux, pour 300 espèces menacées.
A seulement 21 ans, Damien Lerasle, originaire de Vierzon, sait déjà depuis fort longtemps ce qu’il veut : vivre de sa passion, les animaux. Et plus exactement diriger un parc zoologique. Vaste projet qu’il est en train de mener à terme sur Saint-Thibéry, au domaine viticole de la Serre, qu’il a acquis avec son associé, le docteur Moulin, gériatre à Perréal, à Béziers. Les permis de construire et d’aménager les 15 ha sur les 50 que compte la propriété sont en cours d’instruction.
« Si tout va bien, le zoo pourrait ouvrir cet été », indique celui qui est désormais le PDG de la SAS Zoo et parc du Val d’Hérault, dans laquelle est aussi actionnaire l’ancien PDG de Vuitton, Yves Carcelle. Perroquets, grues, loriquet d’Aus- tralie et bien d’autres oiseaux d’ici et d’ailleurs, mais aussi des mammifères comme des wallabys, des buffles d’eau ou des watusis, des reptiles, des papillons…. Le projet de Damien Lerasle prévoit 1 200 animaux du monde entier, 300 espèces, quasiment toutes menacées et protégées, dont 80 % d’oiseaux, répartis sur cinq zones : Europe, Asie, Amérique du sud, Afrique et Australie-Indonésie avec volières, serres, enclos et espace Nature. Les écosystèmes de chaque continent y seront recréés. Le projet prévoit aussi deux serres – Indonésie et Papillons“, une nurserie, une partie spectacle, un musée, une mini-ferme et un local d’accueil.
«Il s’agit d’un zoo “contact” : les visiteurs pénétrent dans des volières ou des serres, quasiment invisibles puisque très hautes, et découvrent les écosystèmes sous forme, entre autres, d’un parcours ludique et éducatif». Le jeune entrepreneur prévoit aussi une douzaine d’animations par jour, et un spectacle d’oiseaux en vol libre. Ces volatiles proviendront de structures associatives animalières, européennes et internationales, participant au programme d’élevage européen pour les espèces menacées. Et là, Damien Lerasle baigne dans son élément puisqu’il préside, depuis ses 15 ans, l’association “Conservation sauvage internationale”, qui s’occupe, entre autres, d’espèces menacées. Il a agi dans diverses associations, dont la LPO, et travaille toujours pour l’Union internationale pour la conservation de la nature à l’Onu. Son réseau est donc dense. « Les animaux proviendront donc de dons, d’échanges, de prêts entre parcs zoologiques du monde entier». Les élus, locaux et intercommunaux, accueillent ce projet d’envergure avec enthousiasme. Il faut dire que tout élément supplémentaire qui contribue à l’attractivité du territoire en matière touristique est toujours le bienvenu. « Les riverains n’y voient aucun inconvénient », ajoute le maire de la commune, Guy Amiel.
ANTONIA JIMENEZ – ajimenez@midilibre.com
Une trentaine d’emplois créés à l’ouverture
Le zoo du Val d’Hérault, prévu au domaine de la Serre, à Saint-Thibéry, qui sera donc spécialisé dans la sauvegarde des espèces menacées, représente, pour son concepteur Damien Lerasle, environ quatre ans d’études et de travail, et un investissement total de 3,5 M€. Avec ses 1 200 animaux et ses 1000 essences de plantes, il implique, dès l’ouverture prévue en juin prochain, le recrutement d’une trentaine de salariés à temps plein, un nombre qui montera à une cinquantaine en haute saison estivale : soigneurs, vétérinaire, jardiniers, agents d’entretien et techniques, animateurs, personnel administratif…
Damien Lerasle, PDG de la SAS Zoo et parc du Val d’Hérault, vise une fréquentation annuelle de 60000 visiteurs. En ce qui concerne les tarifs d’entrée, Damien Lerasle précise : «Nous avons conçu ce zoo comme un outil, certes touristique, mais surtout pédagogique puisqu’il s’agit de sensibiliser le public à la biodiversité et à la nécessité de sauvegarder les espèces menacées. Nous avons donc travaillé sur un tarif d’entrée accessible au plus grand nombre. Nous l’avons fixé à 14 € pour les adultes, et 9 € pour les enfants. Sachez que pour les gens du territoire, il y aura un système de pass».
Et de préciser : « Nous sommes aujourd’hui dans l’attente des feux verts définitifs et officiels des banques et de l’administration »