Politique — Aude

Jean Castex violemment interpellé dans l’Aude : “vous tuez la France monsieur”

En visite dans l’Aude ce mercredi 11 août, le Premier ministre Jean Castex a été interpellé par une passante en colère alors qu’il déambulait dans les rues de Carcassonne. Accusé de “tuer la France”, le chef du gouvernement s’est engagé dans un échange houleux devant les caméras de BFM.

Ce mercredi, le Premier ministre était en déplacement dans la préfecture de l’Aude afin de rencontrer le personnel du centre hospitalier de Carcassonne et les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration, et d’observer l’application du pass sanitaire sur le terrain.

Après avoir assisté au Conseil de Défense sanitaire du jour en visioconférence, Jean Castex est parti à la rencontre des habitants, en sillonnant les rues de la cité.

Une visite perturbée

C’est au cours de sa déambulation que le chef du gouvernement a été apostrophé par une passante en colère. La Carcassonnaise a profité de sa proximité avec l’homme politique pour clamer : “Vous tuez la France, vous tuez la France !“, “Et les commerçants, vous les tuez ! Et tous les artisans, qui sont en train de mourir !“.

Après avoir prudemment réfuté ses invectives, “Je ne crois pas madame”, le Premier ministre a été accusé de se donner en spectacle : “Et en plus vous paradez alors qu’on est tous traités comme des chiens, a ajouté son interlocutrice.

Un propos contesté par Jean Castex : “C’est pas vrai, et je ne parade pas. Je n’ai tué personne au contraire, on essaye de les sauver”.

Un échange houleux

La conversation entre l’habitante et le Premier ministre s’est rapidement transformée en dialogue de sourds, la Carcassonnaise sommant l’homme politique de consulter les restaurateurs locaux sur les mesures sanitaires alors que celui-ci venait de les quitter.

Une demande suivie d’un changement de ton : “J’en viens ! Vous voulez qu’on aille les revoir ?”, a répliqué Jean Castex.

Son interlocutrice a cependant poursuivi ses contestations : “Ils sont en train d’essayer de survivre parce que les gens ne peuvent plus aller et venir. On peut encore manger en terrasse sans infecter qui que ce soit, je crois“. Une affirmation contredite par le Premier ministre.

Finalement, c’est l’habitante qui a mis un terme à la conversation en ajoutant : “De toute façon, votre vaccin, c’est pas un vaccin”, avant de faire volte-face.

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Commentaires

  1. Tout à fait d’accord avec cette passante. Je ne suis pas contre le vaccin, mais contre son obligation. Les personnes vaccinés devraient être protégées et ne devraient plus avoir peur. Si, même vaccinés, ils doivent encore faire attention, c’est que ce n’est pas un vaccin vraiment efficace.
    Il faut que les personnes à risque se fassent vacciner bien sûr, mais qu’on laisse les personnes en bonne santé de prendre le risque de ne pas le faire. Pourquoi ne parle-t-on pas des nombreux effets indésirables (très gaves parfois !) et pourquoi le gouvernement refuse-t-il les traitements efficaces contre le COVID ? Qu’est-ce qu’il y a réellement dans ce vaccin en fait ? Posez-vous les bonnes questions…

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