Montpellier : astronautes ou ingénieurs, les métiers du spatial recrutent
Alors que plus de 9 000 postes restent vacants dans le secteur spatial, le Centre Spatial Universitaire de Montpellier (CSUM), premier spécialiste français du nanosatellite, souhaite élargir son équipe.
© Susie Carbone
Le CSUM propose deux formations de haute qualification qui offrent aux étudiants 90 % de taux d’employabilité. Financée à plus de 2,8 millions d’euros, la formation permet à des étudiants venus de tous pays de fabriquer intégralement des projets en vue d’un envoi en orbite.
Se projeter dans le spatial
À la célèbre citation de Roosevelt “Si tu sais faire, on te prend”, le président de la Fondation Van Allen partenaire du CSUM ajoute : “Si tu ne sais pas faire, on t’apprend”. C’est en suivant ce slogan que le centre spatial a permis la création de deux formations. La première, en partenariat avec l’IUT de Nîmes, est une licence professionnelle axée sur l’assemblage, l’intégration et les tests des systèmes spatiaux. La seconde, en partenariat avec Polytech Montpellier, est un mastère spécialisé en développement des systèmes spatiaux.
Le président de la Fondation Van Allen explique que les technologies du spatial sont exploitées dans tous les métiers d’ingénierie, il est donc possible d’exercer n’importe où une fois que l’on a été formé.
Des équipements de pointe
Le CSUM dispose de tous les équipements nécessaires à la simulation des aspects d’une mission spatiale. Ils permettent d’intégrer les nanosatellites grâce à une salle propre, de les tester et d’expérimenter leur sous-système. Après ces étapes, les outillages peuvent suivre l’évolution du satellite et communiquer avec lui. Ces équipements aux technologies avancées – impossibles à délocaliser – ont permis aux étudiants de conceptualiser intégralement des nanosatellites aujourd’hui exploités lors de missions spatiales.
Cette année, les étudiants lanceront 4 nouveaux nanosatellites : Djibouti-1A et Djibouti-1B, Robusta-3A et Enso.