Environnement — Montpellier Méditerranée Métropole

Montpellier Métropole : inauguration de composteurs collectifs à Montpellier et Cournonterral

Ce samedi 29 janvier, plusieurs élus et habitants de la métropole avaient fait le déplacement pour célébrer l’installation de deux nouveaux composteurs.

Crédit photo : Ludovic Séverac.

Plus que jamais engagée sur la voie du zéro-déchet, la Métropole de Montpellier a choisi de dédier 1,2 millions d’euros de budget de fonctionnement aux biodéchets en 2022. Ces nouveaux composteurs comptent parmi les nombreux investissements qui contribueront à faire du territoire une zone moins nocive pour l’environnement.

Arrivée de nouveaux composteurs

Inaugurés dans le quartier Figuerolles (Montpellier) et à Cournonterral, les composteurs poursuivent deux objectifs essentiels : valoriser les biodéchets afin de produire du compost et diminuer la taille des poubelles de déchets ménagers. L’ambition poursuivie est de réduire le contenu jusqu’à 50 kilos par personne et par an.

À l’avenir, le dispositif de Figuerolles sera géré par l’Association des Jardins Agroécologiques Partagés (AJAP) et celui de Cournonterral par l’association Possibilé. Le broyat, nécessaire à la bonne marche des composteurs, sera rechargé chaque semaine par l’ESAT L’Envol.

5 bacs prêts à recevoir

Le fonctionnement de ces nouveaux composteurs repose sur la présence de cinq bacs. Les deux premiers sont utilisés comme bacs d’apport, c’est-à-dire que les riverains verseront leurs biodéchets à l’intérieur. Le troisième sert à stocker ce qu’on appelle le “broyat”, des branches broyées qui permettent d’éviter que le bloc de biodéchets devienne trop compact. Enfin, les deux bacs situés aux extrémités sont utilisés comme bacs de maturation.

Quand le bac d’apport sera plein, les agents de la Métropole se chargeront de le vider dans le bac de maturation afin que les bactéries et autres organismes finissent de transformer les biodéchets en compost. Au bout de quelques mois, il sera envoyé dans la nouvelle unité de compostage de l’usine Amétyst. La Métropole espère que ce travail permettra de transformer 1 900 tonnes de biodéchets en 1 500 tonnes de compost de qualité, équivalent bio.

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