MONTPELLIER - Réaction aux propos de Philippe SAUREL sur l'enquête sur le coût vie étudiante de l'UNEF
Les propos de Philippe Saurel rapportés par le quotidien régional sur l'enquête annuelle sur…
![2016 08 21 215512 PS JEUNES](/wp-content/uploads/2021/03/2016-08-21_215512_PS-JEUNES.jpg)
Les propos de Philippe Saurel rapportés par le quotidien régional sur l'enquête annuelle sur le coût de la vie étudiante de l'UNEF relèvent de futilités : querelles politiciennes, coups bas, attaques personnelles, mensonges publics.
On serait tenté de ne pas y répondre tant leur ridicule peut sembler suffir à les discréditer.
Mais il faut répondre. De l'outrance à la démagogie en passant par le populisme, on ne peut plus rien laisser passer.
Ainsi Philippe Saurel doit être remis à sa place. Il a la charge de l'intérêt général. Ce n'est pas anodin. C'est son devoir de maire de la ville et de président de métropole.
Il doit donc en être à la hauteur. Une fois encore il ne l'a pas été. Le mépris qu'il affiche publiquement pour les jeunes et les organisations de jeunesse est grave – particulièrement à Montpellier, de par sa démographie.
Aussi, les faits qu'il évoque sont faux : les élus de l'UNEF à l'Université Paul Valéry ne sont pas adhérents du MJS, sauf une, qui est adhérente non pas dans l'Hérault mais dans un autre département.
De plus, pourquoi sous-entendre que les relations entre ces deux organisations relèvent de la manipulation, alors qu'elles sont simplement celles de deux organisations – l'une syndicale, l'autre politique – qui discutent entre elles ? A l'écouter, tous ceux qui sont en désaccord avec lui sont manipulés. Cela expliquerait peut-être les relations exécrables qu'il entretient avec les syndicats de personnels municipaux et les grèves à répétition qui en ont découlé ?
Nous lui demandons de se reprendre. Et de voir dans les constats et les propositions faits par la première organisation étudiante représentative la seule chose qu'il doit voir : la nécessité d'agir sans cesse pour améliorer les conditions de vie des jeunes.
Car leur situation est criante d'inégalités, de précarité et d'injustices. Là est le véritable enjeu politique.
Serait-ce trop demander à celui qui s'autoproclame à tort et à travers héritier de Jaurès ?