MONTPELLIER - Réaction aux propos de Philippe SAUREL sur l'enquête sur le coût vie étudiante de l'UNEF
Les propos de Philippe Saurel rapportés par le quotidien régional sur l'enquête annuelle sur…
Les propos de Philippe Saurel rapportés par le quotidien régional sur l'enquête annuelle sur le coût de la vie étudiante de l'UNEF relèvent de futilités : querelles politiciennes, coups bas, attaques personnelles, mensonges publics.
On serait tenté de ne pas y répondre tant leur ridicule peut sembler suffir à les discréditer.
Mais il faut répondre. De l'outrance à la démagogie en passant par le populisme, on ne peut plus rien laisser passer.
Ainsi Philippe Saurel doit être remis à sa place. Il a la charge de l'intérêt général. Ce n'est pas anodin. C'est son devoir de maire de la ville et de président de métropole.
Il doit donc en être à la hauteur. Une fois encore il ne l'a pas été. Le mépris qu'il affiche publiquement pour les jeunes et les organisations de jeunesse est grave – particulièrement à Montpellier, de par sa démographie.
Aussi, les faits qu'il évoque sont faux : les élus de l'UNEF à l'Université Paul Valéry ne sont pas adhérents du MJS, sauf une, qui est adhérente non pas dans l'Hérault mais dans un autre département.
De plus, pourquoi sous-entendre que les relations entre ces deux organisations relèvent de la manipulation, alors qu'elles sont simplement celles de deux organisations – l'une syndicale, l'autre politique – qui discutent entre elles ? A l'écouter, tous ceux qui sont en désaccord avec lui sont manipulés. Cela expliquerait peut-être les relations exécrables qu'il entretient avec les syndicats de personnels municipaux et les grèves à répétition qui en ont découlé ?
Nous lui demandons de se reprendre. Et de voir dans les constats et les propositions faits par la première organisation étudiante représentative la seule chose qu'il doit voir : la nécessité d'agir sans cesse pour améliorer les conditions de vie des jeunes.
Car leur situation est criante d'inégalités, de précarité et d'injustices. Là est le véritable enjeu politique.
Serait-ce trop demander à celui qui s'autoproclame à tort et à travers héritier de Jaurès ?