Salon de l'agriculture : les jeunes comptent les moutons au concours des jeunes bergers
Aux 19èmes Ovinpiades des Jeunes Bergers du Salon de l'Agriculture qui se tenaient ce 24 février, la compétition rurale était rude. Sur 1 000 jeunes des filières agricoles participants, 40 se sont affrontés lors de la finale parisienne.
![Lou Anne Jannel Miss Agricole 2024 Benoit TOUTAIN de la MFR de Songeons 60 Meilleur jeune berger 2024 Iris SOUCAZE du Lycee agricole de Pau Montardon 64 Meilleure jeune bergere 2024.PNG](/wp-content/uploads/2024/02/Lou-Anne-Jannel-Miss-Agricole-2024-Benoit-TOUTAIN-de-la-MFR-de-Songeons-60-Meilleur-jeune-berger-2024-Iris-SOUCAZE-du-Lycee-agricole-de-Pau-Montardon-64-Meilleure-jeune-bergere-2024.PNG-770x430.png)
40 finalistes, dont 13 filles, se sont affrontés au Salon, avec des épreuves mêlant théorie et pratique : évaluation de l’état d’engraissement et poids d’agneaux de boucherie, le choix d’un bélier, le parage des onglons, le tri de brebis avec lecture de boucles électroniques, la manipulation et l’évaluation de l’état corporel, le quizz et la reconnaissance des races etc
Benoit Toutain (MFR de Songeons (60) ) a été nommé Meilleur Jeune Berger de France 2024, tandis qu’Iris Soucaze (Lycée agricole de Pau-Montardon (64) ) a remporté le titre de Meilleure Jeune Bergère.
Au niveau de la région Occitanie, Noé Alayrac (CFA CFPPA Du Lot) et Lucas Aubeleau (Lycée de Figeac) ont été classés 4e et 6e.
Chaque année, ces Ovinpiades visent à stimuler l’intérêt pour l’élevage de brebis, un secteur confronté à des défis de renouvellement et d’attractivité. Elles s’inscrivent dans le programme Inn’Ovin pour promouvoir la profession et assurer sa pérennité auprès des jeunes générations, et notamment des jeunes femmes.
En effet, l’organisation d’Inn’Ovin précise que : “le départ de 500 éleveurs possédant plus de 50 brebis est compensé par 500 installations, chaque année, soit 1 départ pour 1 arrivée. Mais, les installations sont encore insuffisantes pour assurer la durabilité de la production de viande et de lait française. Les élevages sont en mutation. Les entrants s’installent avec des troupeaux de brebis plus petits. Et ce métier est l’un des plus féminisé. 1 ferme ovine sur 3 est dirigée par une femme”.