Faits divers

SÉCURITÉ - Quatre ans après le Bataclan, la DGSI lance une vague inédite de recrutement

Le 13 novembre 2015, neuf hommes attaquent en plusieurs points la capitale française à…

Le 13 novembre 2015, neuf hommes attaquent en plusieurs points la capitale française à des terrasses de restaurants et dans la salle de concerts du Bataclan, faisant 130 morts et plus de 350 blessés. Des attentats qui avaient été revendiqués par l’organisation terroriste Daech.

Pour ne pas oublier, six moments de recueillement ont été organisés ce mercredi evant les bars visés par les fusillades dans le 10e et le 11e arrondissement de Paris et devant la salle de concert du Bataclan, boulevard Voltaire.

Des attaques revendiquées par Daech

Quatre ans après, la menace terroriste est toujours aussi forte en France et en plus largement en Europe. C'est dans ce contexte que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a lancé une vaste campagne de communication sur ses besoins en recrutement.

Ce sont pas moins de 1 200 personnes que devra recruter l'agence de renseignement française durant les cinq prochaines années. Et, contre toute tradition, elle le fait savoir via les médias en lançant une grande campagne de communication. 

Attirer de nouveaux talents

Compte LinkedIn, vidéo de promotion, brochure de présentation, partenariat avec des pôles universitaires ou des écoles supérieures et même “job dating” pour futures assistantes de direction. Une méthode inédite pour un service de renseignement qui cherche à élargir sa gamme de compétences en recrutant de nouveaux profils et de nouveaux talents.  

L'évolution des menaces – terrorisme, cyber-attaque, contre-espionnage, protection des intérêts économiques de la France – “justifie que nous diversifiions totalement les profils que nous recrutons”, explique le patron de la Sécurité intérieure, Nicolas Lerner, par ailleurs ancien sous préfet de Béziers en 2014/2015.

Ingénieurs et techniciens en informatique, spécialistes de la cryptologie, du big data, linguistes russes, chinois, spécialistes des relations internationales mais aussi juristes et spécialistes des RH: “Il y a de la place pour tout le monde, pour tous les profils, y compris en terme de rémunérations “, affirme l'homme fort du renseignement en France selon actu orange.

Autre défi: la sécurité. La tuerie de la préfecture de police perpétrée début octobre par un agent de son service de renseignement a eu l'effet d'un douloureux rappel. Les services courent en outre le risque d'être infiltrés par des agents de puissances étrangères.

“On ne peut pas recruter sans renforcer aussi nos capacités de contrôle de nos agents”, prévient M. Lerner. “On ne lâchera rien sur les standards. C'est une ligne rouge. On préférera ne pas recruter.”L'ensemble des personnels de la DGSI est habilité “secret défense” et fait l'objet de contrôles drastiques de sécurité à l'embauche, qui peut prendre une année, puis tout au long de leur carrière.

 

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.