Sète : François Commeinhes veut rendre la ville aux habitants
La ville a engagé des travaux, plus ou moins conséquents, avec pour objectif de rendre « les quais aux Sétois » et de privilégier les « mobilités douces ». Il s’agit pour la municipalité d’avoir moins de voitures stationnées en surface, de favoriser le bus, les navettes maritimes, le vélo … Pour la mairie, c’est une question « tant environnementale que de santé publique ». Échanges sur les grands projets.
Pour le maire, « l’objectif poursuivi est de permettre aux riverains des zones piétonnes de pouvoir stationner de manière sécurisée, et aux Sétois des autres quartiers de pouvoir stationner et accéder aux commerces, services publics et autres professions libérales et services en cœur de ville. Les deux parkings projetés répondent à cela. Celui de Stalingrad libère en surface un espace de 9000 m2. Et le projet sous la place Aristide Briand permettra également la piétonnisation de l’ensemble de cette zone, jusqu’à la médiathèque et la future salle polyvalente Brassens. Enfin, un troisième et dernier parking souterrain est prévu quai de la Consigne. Ce projet, en concertation avec la Région, permettra de réaménager et piétonniser la promenade JB Marty (+ 4000m2 d’espace piéton), tout en offrant un stationnement aux riverains, aux usagers du port de plaisance et aux entrants en ville de la partie ouest. »
Un autre aménagement est imminent. Sur le terrain friche dit Vossloh, situé entre le pont SNCF et le pont Sadi-Carnot, un parking de 120 places en stationnement est en cours de création. Il permettra de supprimer en centre-ville le stationnement sur les quais limitrophes, afin d’amorcer la liaison “douce” Nord/Sud.
Les moyens de transport alternatifs
Dans toutes les rues du centre-ville à sens de circulation unique, un côté de stationnement sera libéré comme dans la rue Denfert-Rochereau, où une piste cyclable a vu le jour. La rue Jules-Vallès sera bientôt reconfigurée sur le même principe. À la clé, une continuité cyclable entre les ponts Tivoli et Sadi Carnot.
Cette logique de mobilité est confortée par la création de parkings de délestage reliés au centre-ville par bus, navettes maritimes ou cheminement piéton, pour les visiteurs arrivant de l’entrée nord. Depuis novembre, les services techniques s’attellent sur la friche de Cayenne Sud ce qui offrira 1 300 places gratuites en plus des 600 du parking Mas Coulet, desservis gratuitement par la ligne de bus électrique n°6. Le pont du conservatoire, avenue de Montpellier permettra de flécher une partie des entrants du nord de la ville vers ces parkings de délestage, le conservatoire intercommunal compte par ailleurs lui-même 150 places de stationnement, et le quai des Moulins est en cours de réfection pour une création de voie cyclable. Suivant toujours ce schéma, des zones de relais sont aussi prévues à l’entrée est au droit du PEM et sur la RD2 au niveau la friche industrielle Angibaud.
Pour le maire, « à terme, nous allons supprimer 1 500 places en surface en centre-ville pour en créer plus de 3 000 à l’extérieur. Au total, ce sont 3,5 hectares d’espaces de stationnement et/ou de circulation actuels qui laisseront place à des pistes cyclables et cheminements piétonniers, zones piétonnes. Soit trois fois la taille du parc Simone Veil. »